Manifestation du 1er mai : Jérôme Guedj et le Parti socialiste pris pour cible dans le cortège à Paris

Le député socialiste Jérôme Guedj, qui avait dû quitter un rassemblement dimanche contre l’islamophobie, a dû être écarté du cortège. Plusieurs cadres dénoncent le « black bloc ». La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. POLITIQUE - « C’était effrayant, nous sommes très choqués. » Plusieurs élus du Parti socialiste, dont les parlementaires Jérôme Guedj et Chloé Ridel, ont été pris pour cible ce jeudi 1er mai dans la manifestation parisienne organisée par les syndicats pour la fête des travailleurs. Le chef de file des députés PS Boris Vallaud a notamment dénoncé des « violences graves et inacceptables » et a promis de saisir la justice. « A Paris, des socialistes ont été physiquement agressés par des black blocs ignorant toute conscience collective en ces temps de bascule historique », a pour sa part dénoncé le premier secrétaire Olivier Faure, estimant que ces militants « discréditent les combats qu’ils prétendent porter. » « Des dépôts de plainte sont en cours. Nous ne laisserons rien passer », a ajouté le chef des socialistes en fustigeant « la violence de fanatiques qui ne servent aucune cause ». Selon le récit de l’AFP et comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, des manifestants habillés de noir, certains portants des drapeaux antifa, ont vivement interpellé et bousculé élus et militants PS qui avaient un stand sur le trajet de la manifestation, boulevard de l’hôpital. « Tout le monde déteste le PS », ont notamment scandé ces manifestants hostiles à la présence socialiste, dans une ambiance tendue. Ceci, avant l’intervention des forces de l’ordre, comme l’a confirmé Bruno Retailleau un peu plus tard. Parmi les élus pris pour cible, le député socialiste de l’Essonne Jérôme Guedj, qui avait dû quitter un rassemblement dimanche contre l’islamophobie, a dû être écarté du cortège, selon des images de télévision. « Un premier groupe virulent nous a fait des doigts d’honneur, nous a insultés de “traîtres” », a expliqué Jérôme Guedj à l’AFP, avant d’ajouter : « Puis ont débarqué 20-30 personnes habillées en noir, comme des blacks blocs, qu