Marjorie Taylor Greene, une très proche de Donald Trump, a vu sa réunion publique tourner au chaos

La prise de parole de l’élue de Géorgie a été perturbée par des manifestants anti-Trump qui ont été évacués, certains après avoir été tasés. ÉTATS-UNIS - La colère d’une partie des Américains face à la politique de Donald Trump se répercute sur certains élus républicains. La trumpiste Marjorie Taylor Greene en a fait les frais mardi 15 avril, lorsque plusieurs manifestants ont perturbé sa réunion publique organisée à Acworth, dans la périphérie d’Atlanta. L’évènement organisé par l’élue de Géorgie, très proche du président américain, a tourné au chaos. Quelques minutes après le début de la réunion, une dizaine de personnes avaient déjà été évacuées de force par la police après avoir manifesté leur opposition à la républicaine. Les forces de l’ordre ont eu recours au taser à deux reprises, relève le média local Atlanta News First (ANF). Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous, l’évacuation des opposants s’est faite sous les applaudissements des trumpistes présents dans la salle. L’élue de Géorgie avait maintenu l’événement malgré les avertissements du parti républicain, qui avait invité ses membres à ne plus en organiser, plusieurs réunions publiques ayant déjà été perturbées par des manifestants anti-Trump ou par des électeurs indignés par la politique du président. Interrogée sur le sujet par la presse, Marjorie Taylor Greene a assuré que sa prise de parole avait été prévue bien avant ces recommandations. La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. La fervente trumpiste a pu compter sur le soutien de ses partisans, a relevé le New York Times, assurant qu’elle a continué de parler malgré l’incident. « Si vous voulez crier et chanter, nous vous ferons évacuer, a-t-elle prévenu, nous ne le tolérerons pas ! » Interrogée sur le fait que des manifestants ont été tasés, Marjorie Taylor Greene s’est contentée de féliciter les forces de l’ordre. Trois personnes ont également été arrêtées. « Vous savez qui a dépassé les bornes ? Les manifestants, a-t-elle estimé. Il y avait un endroit dédié en dehors de la salle pour eux, parce que nous respectons leurs droits prévus par le Premier amendement » sur la liberté d’expression et d’opinion. De fait, plus d’une centaine de manifestants s’étaient rassemblés dans la rue, agitant des pancartes et criant des slogans comme « Pas mon président ! » ou « Marjorie Traitor Greene » (Marjorie la traître Greene). La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. Un opposant à Marjorie Taylor Greene, évacué par la police et interrogé par le New York Times, s’est indigné de ce qui devait être une réunion publique ressemble plus à un « meeting politique », les personnes contestant l’élue républicaine étant reléguées à l’extérieur. Sur une vidéo diffusée par le média parlementaire C-SPAN, la trumpiste lance à une femme qui se lève pour l’interpeller : « La manifestation est dehors, au revoir, amusez-vous bien là-bas », avant de se faire traiter de « sectaire » par la manifestante, évacuée par la police. Contrairement à ce qui a lieu dans la majorité des réunions publiques, Marjorie Taylor Greene n’a d’ailleurs pas directement répondu aux questions du public, mais à d’autres projetées sur un diaporama dont elle a affirmé qu’elles avaient été envoyées en amont par des électeurs du district. Pour ce qui est de l’évacuation de ses opposants, l’élue trumpiste l’assume : elle est « heureuse qu’on les ait jetés dehors ». « C’est dans l’isoloir que les gens doivent régler leurs affaires, a-t-elle estimé au micro d’ANF, il n’y a aucune raison de crier, de hurler, de protester de manière ridicule et scandaleuse ». À voir également sur Le HuffPost : La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. 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