Se connecter USA UK India Australia Saudi Arabia UAE Canada France Suisse España Deutschland Österreich Schweiz België Nederland Italia Sverige English (USA) English (UK) English (Canada) English (India) English (Australia) English (Saudi Arabia) English (United Arab Emirates) Deutsch (Deutschland) Deutsch (Österreich) Deutsch (Schweiz) Español Français (France) Français (Suisse) Italiano Nederlands (Nederland) Nederlands (België) Svenska (Sverige) Abdallah Dardari, secrétaire général adjoint du Programme des Nations unies pour le développement, a déclaré à Reuters à Damas qu'une table ronde sur la Syrie, organisée par le gouvernement saoudien et la Banque mondiale, se tiendrait en marge des réunions annuelles des institutions financières internationales à Washington. « Cela envoie un signal au reste du monde et au peuple syrien, qui voit que les plus grandes institutions financières sont prêtes à apporter leur soutien », a-t-il déclaré. Reuters a rapporté la semaine dernière que l'Arabie saoudite prévoyait de rembourser environ 15 millions de dollars d'arriérés de la Syrie à la Banque mondiale, ouvrant ainsi la voie à des millions de dollars d'aides pour la reconstruction et d'autres formes de soutien économique à la Syrie. Des sources ont depuis indiqué à Reuters que les Saoudiens avaient effectué ces paiements. M. Dardari a déclaré à Reuters que ce remboursement permettrait à la Banque mondiale de soutenir la Syrie par l'intermédiaire de son Association internationale de développement, qui fournit des fonds aux pays à faible revenu. « Il s'agit d'un enjeu important pour la Syrie dans ses négociations avec la Banque mondiale. Il y a également les droits de tirage spéciaux du FMI. Encore une fois, il s'agit d'un enjeu important, en plus de toute l'aide politique et technique que la Banque et le Fonds peuvent apporter à la Syrie », a déclaré M. Dardari. Depuis que l'ancien dirigeant syrien Bachar al-Assad a été renversé l'année dernière après une guerre civile de près de 14 ans, ses successeurs ont appelé la communauté internationale à lever les sanctions imposées au pays pendant son règne. À ce jour, la plupart de ces sanctions restent en vigueur, les États-Unis et d'autres pays occidentaux estimant que les nouvelles autorités doivent encore démontrer leur engagement en faveur d'un régime pacifique et inclusif. La Syrie dispose de 563 millions de dollars en droits de tirage spéciaux (DTS) auprès du FMI. Cependant, l'utilisation de ces fonds nécessite l'accord des membres du FMI détenant 85 % des voix, ce qui confère aux États-Unis, avec 16,5 % des voix, un droit de veto effectif. Le ministre des Finances, le gouverneur de la banque centrale et le ministre des Affaires étrangères de la Syrie prévoient d'assister aux réunions de printemps la semaine prochaine, a rapporté Reuters au début du mois. Il s'agirait de la première visite d'une délégation gouvernementale syrienne de haut niveau à ces réunions depuis au moins deux décennies, et de la première visite de haut niveau des nouvelles autorités syriennes aux États-Unis depuis la chute de Bachar al-Assad. Washington a remis à la Syrie une liste de conditions qui, si elles sont remplies, pourraient conduire à un allègement des sanctions, a rapporté Reuters le mois dernier. M. Dardari a déclaré que les sanctions restaient « un obstacle considérable » à la trajectoire de croissance de la Syrie. « La Syrie a besoin de dizaines de milliards de dollars d'investissements et d'assistance technique, entre autres, et cela ne peut se faire avec des sanctions aussi lourdes imposées au pays », a-t-il déclaré. « Même la suspension des sanctions ne suff