L’édition 2025 du Brest Urban Trail vient de s’achever. Quel premier bilan tirez-vous ? Sabine Marchaland, coordinatrice du Brest Urban Trail (BrUT) : « C’est encore un peu tôt. On n’a pas fini de ranger ! (sourires). On n’a pas eu le temps encore de faire le point avec l’équipe, mais ce n’est que du positif ». Sébastien Muscat, coordinateur du BrUT : « Les premiers retours que l’on a ne sont que positifs de la part des coureurs, des bénévoles, des spectateurs, des partenaires. Tout le monde a l’air super content et nous le fait savoir. Donc, c’est chouette ». Et comment vous sentez-vous ? S. Mu. : « Fatigués, mais heureux ! Pendant trois jours, on n’a vu que des sourires ». S.Ma. : « C’est beaucoup d’émotion avec l’aboutissement d’un travail d’un an pour les 25 bénévoles de l’équipe. L’organisation, c’est beaucoup de travail pour toute l’équipe qui donne de son temps et beaucoup d’énergie ». Quel est votre principal motif de satisfaction ? S. Mu : « Au-delà des courses sportives, je pense qu’on a réussi le pari de l’inclusion avec le 8 km et le 4 km pour tous. C’était la nouveauté par rapport à 2023. L’enjeu, c’était de recruter un nouveau public. Sur les grandes courses, on savait que les gens seraient là. La réussite, c’est d’avoir attiré un nouveau public. Pouvoir voir autant de fauteuils roulants sur la ligne de départ ou encore d’avoir motivé des jeunes de banlieues à venir courir, c’est super ». S. Ma : « Beaucoup de gens se sont mis au sport pour préparer leur course. On espère qu’ils continueront. On aura tout gagné ». À lire sur le sujet Dans la foulée d’une sacrée bande de BrUT à Brest Y a-t-il eu des choix que vous ne referiez pas ? S. Mu : « Il y en a toujours à la marge. Ce que l’on a peut-être sous-estimé, c’est la logistique de tout le truc en passant de 5 000 à 10 000 coureurs. On a aussi peut-être fait un peu trop de départs déportés, le contre-la-montre vendredi au port de commerce, le 10 km samedi au stade Raymond-Chapel et le 15 km au polder. On n’avait pas assez anticipé ce que ça demandait. À chaque fois, il faut déménager un petit village et les coureurs. Un seul aurait été plus simple à gérer, mais on s’en est sorti ». S.Ma : « C’est la force de notre équipe de pouvoir trouver des solutions ». Si vous ne deviez garder qu’une seule image de cette édition, qu’est-ce que ce serait ? S. Ma : « La course des familles. C’était vraiment chouette de voir des jeunes, des parents, des grands-parents, des tout-petits courir ensemble ». S. Mu : « L’arrivée des premiers fauteuils sur la ligne ». À quand la prochaine édition ? Newsletter Les immanquables à Brest Le récap de l’actualité brestoise, du lundi au vendredi dès 12h Adresse e-mail Nos autres newsletters