Payet accusé, le témoignage horrible…

Accusé par son ex-petite amie d'agression psychologique, verbale et physique, Dimitri Payet a été entendu par la police brésilienne. L’ancien international français a donné sa version des faits. « Vasco da Gama informe que, à ce jour, aucune autorité ne lui a notifié le récent incident impliquant le joueur Dimitri Payet. Le club souligne que le joueur a collaboré aux enquêtes et a déjà fait une déclaration au commissariat de police des femmes. Vasco attend les résultats de l’enquête menée par les autorités compétentes », a communiqué le club de Rio de Janeiro au sujet de son ancien international français, exilé au Brésil depuis l’été 2023. Payet est au cœur d’une sombre affaire au Brésil puisqu’une femme qu’il a fréquentée il y a quelques mois a porté plainte contre lui pour agression psychologique, verbale et physique. Avocate de profession, Larissa Ferrari, supportrice de Vasco et qui est entrée en contacts avec l’ancien meneur de jeu de l’OM, a dénoncé des menaces et des « humiliations ». « J’ai enregistré des vidéos dans lesquelles je buvais mon urine, je buvais l’eau de la cuvette des toilettes, je léchais le sol », a-t-elle affirmé lors de sa plainte le 29 mars. Dimitri Payet a été entendu dans un poste de police spécialisé dans l’aide aux femmes et a évoqué sa relation avec son ex-amante brésilienne. Le Réunionnais, qui vit sans sa femme et ses enfants au Brésil, a confirmé son histoire sentimentale avec la femme de 28 ans. Une relation « basée sur la pratique sadomasochiste », incluant le fait de « boire de l’urine » dans les vidéos qu’ils échangeaient au début, en septembre dernier. Payet explique tout Le finaliste de l’Euro 2016 avec l’équipe de France affirme ainsi que c’est la jeune femme qui lui a demandé d’uriner sur elle lors de plusieurs ébats sexuels. Au mois de janvier, il a alors reçu, selon lui, une vidéo de l’avocate dans laquelle elle buvait spontanément sa propre urine et mettait sa tête dans les toilettes. L’étude des messages déterminera les allégations des deux personnes concernées. Alors que Larissa Ferrari a photographié ses jambes couvertes de bleues, Payet explique que l’avocate lui demandait de lui gifler les fesses et que son ancienne maîtresse avait la « peau très claire » et que « tout contact plus intense laissait des marques visibles ». Citée récemment par G1, Larissa a déclaré: « Je savais qu’il nierait. Mais je continuerai à réclamer justice, pour moi et pour tous ceux qui gardent le silence face aux abus. Son argent, sa célébrité et son machisme ne me feront pas taire. »