Comme d'autres responsables politiques du centre et de la droite, le ministre de la Justice ne cache pas ses ambitions présidentielles, à deux ans du prochain scrutin. Il en a "envie", comme beaucoup d'autres, et "y travaille". Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a exprimé vendredi 25 avril sa volonté d'être candidat à la prochaine élection présidentielle, affirme-t-il dans un entretien avec des lecteurs de La Voix du Nord, dans lequel il déclare également que l'Etat va rapatrier des jihadistes français détenus en Irak. "Est-ce que j'en ai envie ? Oui. Est-ce que j'ai le projet ? J'y travaille. Est-ce que ce sera le bon ? Je n'en sais rien, vous jugerez. Est-ce que je suis égocentré au point de dire quoiqu'il arrive, j'y vais ? Non, parce que ma responsabilité, c'est de me dire 'j'espère être ce candidat, mais s'il y a mieux placé que moi pour gouverner le pays, je le soutiendrai'", expose le garde des Sceaux. L'ex-Premier ministre et président d'Horizons, Edouard Philippe, s'est déjà déclaré candidat à la présidentielle de 2027. Et de Gabriel Attal à Bruno Retailleau, les ambitions sont légion, tant dans le camp macroniste qu'à droite. Proche d'Edouard Philippe mais membre de Renaissance, Gérald Darmanin s'est déjà prononcé pour une candidature commune du bloc central et des Républicains (LR) pour l'Elysée. "Nous sommes plusieurs candidats du bloc central. Notre responsabilité est d'avoir un candidat ou une candidate", déclare l'ancien élu Les Républicains dans cet entretien.