Plusieurs personnes atteintes de la maladie de Parkinson ont bénéficié d'un traitement prometteur, qui a montré de premiers résultats intéressants. Environ 200 000 personnes en France souffrent de la maladie de Parkinson. Avec le vieillissement et l'augmentation de la population, de plus en plus de personnes sont touchées. Il n'existe actuellement aucun remède pour cette maladie neurodégénérative. Plusieurs pistes de recherche sont source d'espoir pour les patients. Une d'elles a montré des résultats prometteurs. Dans le cadre de deux essais cliniques différents, dont les résultats ont été publiés dans la renommée revue Nature, des chercheurs japonais et nord-américains ont testé sur des patients atteints de la maladie de Parkinson une thérapie à base de cellules souches. Celles-ci peuvent se transformer en n'importe quel type cellulaire, notamment en neurones. La maladie de Parkinson est justement caractérisée par la perte progressive des neurones qui produisent la dopamine, un messager chimique qui est notamment essentiel pour les mouvements. Dans le premier essai, les chercheurs japonais ont injecté le traitement à base de cellules souches directement dans le cerveau de 7 patients. Après 2 ans de suivi, aucun effet indésirable grave n'a été signalé. Mieux encore, les cellules se sont mises à produire de la dopamine, comme cela était recherché. Les chercheurs ont même observé une diminution des symptômes moteurs chez la majorité des patients. Pour le deuxième essai, les chercheurs nord-américains ont également greffé une thérapie à basé de cellules souches, cette fois sur 12 patients, dont la moitié a reçu une faible dose et l'autre moitié une dose élevée. Ici aussi, aucun effet indésirable grave n'a été signalé, et des effets positifs sur la maladie ont été observés. "Chez les personnes ayant reçu une dose élevée du traitement, les scores utilisés pour évaluer les symptômes de la maladie de Parkinson ont été réduits de 50% à 18 mois par rapport aux mesures" prises avant le traitement, précise un article publié dans Nature. Ces deux études ont donc montré des résultats prometteurs, et constituent "une étape importante", d'après l'article de Nature. Ces thérapies innovantes devront malgré tout prouver leur efficacité et leurs effets sur la maladie dans des recherches de plus grande ampleur.