Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar Deux membres de l’équipe de direction du Groupe Dynamite viennent d’acheter pour un total approximatif de 165 000 $ d’actions du détaillant montréalais de vêtements pour femmes. Le chef de la direction numérique Maxime Boyer et le chef de la direction financière Jean-Philippe Lachance ont acheté des blocs d’actions sur le marché au cours de la séance du 17 avril. Ils ont effectué leurs transactions à des prix avoisinant 12,50 $. L’action du Groupe Dynamite est en baisse de 30 % cette année et en hausse de 30 % depuis le creux de 10,35 $ atteint le 9 avril. Cette volatilité semble notamment s’expliquer par le pivot de certains investisseurs s’étant éloignés du secteur de la consommation discrétionnaire et des titres de petites capitalisations en raison des craintes de voir l’économie plonger en récession et des inquiétudes causées par les annonces tarifaires. Les vêtements vendus par l’entreprise proviennent essentiellement d’Asie. La Banque Nationale a perdu l’appui de la firme Jefferies en début de semaine. L’analyste John Aiken a retiré lundi sa recommandation d’achat sur le titre de la plus grande institution bancaire québécoise en soulignant que les perspectives deviennent moins intéressantes en raison des droits de douane. « Dans une guerre commerciale, le Canada est un perdant net et les institutions financières ayant une plus grande exposition à l’extérieur du pays sont susceptibles de mieux s’en sortir au chapitre des revenus étant donné le ralentissement anticipé de la croissance des prêts au Canada. » Le nombre de prêts à la consommation est déjà en baisse et la hausse du chômage ne renversera pas la tendance, au contraire, précise-t-il. « Les pertes les plus importantes sont toutefois généralement enregistrées avec les prêts aux entreprises. » Une exposition plus importante au Canada entraînera, selon lui, probablement des provisions plus élevées pour une institution comme la Banque Nationale. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Train du CN à Montréal Le Canadien National (CN) a perdu une recommandation en début de semaine. L’analyste Steve Hansen, de la firme Raymond James, a retiré mardi sa suggestion d’achat sur le titre du transporteur ferroviaire montréalais en démontrant un manque de confiance dans les prévisions de transport de marchandises par rapport aux attentes correspondantes du marché. Bien que le titre du CN soit en baisse de 7 % depuis le début de l’année, cet expert s’inquiète de l’incertitude macroéconomique croissante, notamment liée à l’impact des tarifs sur le commerce nord-américain et mondial. Le CN présentera jeudi sa performance financière de début d’exercice. Les avis sont partagés 50-50 chez la trentaine d’analystes s’intéressant au titre quant à savoir s’il faut acheter ou non l’action du CN. Un membre du conseil d’administration de Dollarama vient de vendre pour près de 340 000 $ d’actions du détaillant montréalais d’articles à bas prix. John Huw Thomas a vendu le 15 avril un bloc de 2000 actions au prix unitaire de 168,66 $. Il est administrateur chez Dollarama depuis 2011. Le président du conseil d’administration de Goodfellow vient d’acheter de petits blocs d’actions du fabricant québécois de produits de bois et distributeur de matériaux de construction alors que l’action accuse un recul de 15 % depuis le début de l’année. Robert Hall a acheté un total de 3000 actions au cours des séances des 14, 21 et 22 avril. Il est président du conseil depuis trois ans. Les titres québécois de Metro, Dollarama et Redevances Aurifères Osisko ont atteint cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto. En revanche, ceux de Cascades, Quincaillerie Richelieu et BRP ont touché cette semaine leur plus bas niveau depuis un an.