OM : C'est la guerre dans le vestiaire, il balance tout !

Thibault Morlain - Journaliste Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris. Aujourd'hui en Ligue 1, l'OM n'y a pas tout le temps évolué. En effet, le club phocéen a déjà été relégué en deuxième division. Ça avait notamment été le cas à l'issue de la saison 1979-1980. A l'époque, le président de l'OM était Christian Carlini et il est revenu sur cette catastrophe pour la formation olympienne qui était rongée par des tensions dans le vestiaire. Il y a plusieurs années de cela, bien avant Pablo Longoria, c'est Christian Carlini qui était le président de l'OM. Ayant occupé ce poste de 1979 à 1981, il a notamment connu une relégation en deuxième division avec le club phocéen. Dans des propos accordés à Corse Matin, Carlini est d'ailleurs revenu sur cette descente de l'OM. Malgré des joueurs talentueux à l'époque, les tensions étaient vives dans le vestiaire. De quoi expliquer la relégation ? « Quand les joueurs ne veulent pas jouer, c'est compliqué » « L'OM est relégué à la fin de ma première saison, en juin 1980 ? Il y avait une sacrée équipe avec quatre internationaux français qui sortaient de la Coupe du monde 1978 (Six, Trésor qui était encore là en 1982, Berdoll, Bracci) plus Temime, international tunisien et Linderoth, international suédois, tous deux également présents au mondial argentin. Mais vous savez, c'est comme de nos jours, quand les joueurs ne veulent pas jouer, c'est compliqué », a d'abord expliqué l'ancien président de l'OM. « Il y avait des tensions entre anciens et nouveaux » Christian Carlini a ensuite développé sur cette ambiance tendue à l'OM : « L'ambiance, dit-on, n'est pas au mieux aujourd'hui dans le vestiaire de l'OM. C'était pareil à mon époque. Et quand le vestiaire n'est pas sain, c'est la porte ouverte à tout. Il y avait des tensions entre anciens et nouveaux. J'ai géré la course à pied et la boxe et l'ambiance n'était pas top. Mais l'ambiance dans le football est aujourd'hui encore la pire, tous sports confondus ».