Lecture Zen Résumer l'article La Marine française a fait la démonstration d’une embarcation sans pilote — en l’espèce, un jetski dronisé. Il a été précipité contre un ancien navire et a déclenché sa charge explosive dès l’instant du contact. La prochaine bataille navale se fera à coups de drones. Voilà le constat qui s’impose de plus en plus dans les marines de guerre contemporaines, compte tenu du développement rapide des embarcations sans pilote pour effectuer du renseignement, mener des actions de sabotage, délivrer de l’armement, ou bien servir de projectile contre une cible. Un mouvement auquel participe sans surprise la France, parce que la réalité du terrain l’oblige à s’adapter : faut-il rappeler que ses bateaux ont été amenés à ouvrir le feu contre des drones navals qui représentaient une menace ? Une réalité qui incite aussi à réfléchir à la manière de mieux protéger les bâtiments, avec l’emploi de lasers, par exemple. Un jetski dronisé précipité contre un ancien navire Mais l’autodéfense des navires de surface n’est pas le seul volet sur lequel se penche la Royale. Il existe aussi tout un pan plus offensif qui est étudié, à l’image de l’expérimentation récente conduite par la Marine nationale contre un vieux navire retiré du service actif — en l’espèce, un chaland de transport de matériel. Dans une vidéo mise en ligne ce mardi 29 avril 2025, on voit le chaland tanguer au gré des flots, avant d’être rapidement rejoint par un jetski dronisé. Celui-ci se précipite alors contre sa coque, renforcée sur le côté pour éviter de couler le navire — l’engin était en effet porteur d’une charge explosive, qui a détoné au moment de l’impact. Ce contenu est bloqué car vous n’avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par YouTube. 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J’accepte tout Gérer mes choix Cette expérimentation, indique la marine, visait à « démontrer l’acquisition de nouveaux savoir-faire en matière de combat naval, dont le développement de l’emploi de munitions navales téléopérées » — une autre manière de décrire les drones kamikazes / suicides (on parle aussi de munitions rôdeuses ou vagabondes, de drones FPV). La particularité de ces drones d’attaque réside dans l’emport d’une charge pour occasionner des dégâts. C’est aussi un moyen offensif abordable, typique des menaces asymétriques, qui permettent de menacer des engins militaires beaucoup plus onéreux et de conférer un potentiel avantage du faible sur le fort. L’armée s’emploie aussi à se défendre contre ces embarcations sans pilote. C’est ce qu’indiquait en 2023 le capitaine de vaisseau Nicolas, adjoint de l’amiral commandant la Force d’action navale : « Nous nous y entraînions déjà […] Ces menaces […] s’assimilaient principalement à des attaques de jet ski suicides. » Pour aller plus loin L’armée française signe pour des drones de combat taillés pour la guerre sous-marine Un test lié à l’entraînement de haute intensité L’envoi d’un jetski dronisé contre un vieil chaland de transport de matériel s’inscrit dans un effort de montée en puissance des forces, pour être prêts au combat de haute intensité — c’est-à-dire contre une nation dont la capacité militaire est équivalente ou supérieure à celle de la France, et qui peut conduire à un engagement massif, et coûteux en vies. Ce contenu est bloqué car vous n’avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par YouTube. 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J’accepte tout Gérer mes choix Pour la marine, cela passe par une démarche appelée Polaris, et cela, depuis 2021. Dernièrement, ce programme a attiré l’attention avec un tir d’essai d’une nouvelle torpille lourde par un sous-marin nucléaire d’attaque contre un ancien aviso. Celui a été littéralement soulevé et coupé en deux, avant de couler. Un exercice qui fait aussi office de signalement stratégique. Autre entraînement notable de ces derniers mois : un test de résistance d’une frégate et un aguerrissement des marins. L’idée ? Faire transiter le navire à 100 mètres d’une mine immergée, avant de déclencher l’explosion. Une manière de s’assurer de la bonne résistance du bâtiment (débarrassé de certains équipements et armements sensibles). Ce contenu est bloqué car vous n’avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par YouTube. 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