Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Cliquer pour partager sur Bluesky(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Le président américain Donald Trump a déclaré mercredi qu’il rencontrera le premier ministre Mark Carney à la Maison-Blanche «d’ici la semaine prochaine». «Je lui ai parlé hier», a dit M. Trump au sujet de Carney. «Il n’aurait pas pu être plus aimable et je l’ai félicité.» Carney et Trump se sont parlé au téléphone mardi, au lendemain de la victoire électorale surprise des libéraux — un retour en force attribué en grande partie à la colère de nombreux Canadiens face aux tarifs imposés par M. Trump et à ses moqueries sur l’idée de faire du Canada un État américain. M. Carney a déjà affirmé qu’il était ouvert à une rencontre avec le président américain, à condition que le président commence à respecter la souveraineté canadienne et accepte de discuter d’une approche commune en matière de commerce. Le bureau du premier ministre n’a pas confirmé de date pour cette rencontre entre les deux dirigeants. Le compte rendu de l’appel de mardi publié par le cabinet du premier ministre indiquait seulement que Trump et Carney prévoyaient se rencontrer prochainement. M. Trump a affirmé s’attendre à entretenir une «excellente relation» avec le Canada. Pendant la campagne électorale, Carney et le chef conservateur Pierre Poilievre ont tous deux tenté de se présenter comme le mieux placé pour gérer les relations tendues avec l’administration Trump. Carney et Poilievre ont également condamné les tarifs et les menaces du président tout au long de la campagne. Le président a déclaré mercredi que Carney et Poilievre «détestaient Trump». «Et c’est celui qui me détestait le moins, je crois, qui a gagné», a-t-il dit. «Je pense même que le conservateur me détestait bien plus que le soi-disant libéral.» M. Carney avait demandé aux électeurs d’accorder aux libéraux un mandat majoritaire pour pouvoir mieux repousser les menaces de Trump. Le parti n’a toutefois pas atteint cet objectif, les conservateurs ayant gagné des sièges en Ontario. M. Trump a estimé que la «lutte serrée» au Canada rendra la situation «très compliquée pour le pays».