La cheffe nationale Cindy Woodhouse Nepinak affirme que certains objets pourraient représenter des aspects essentiels et authentiques du patrimoine culturel et de l’identité des Premières Nations. Un juge ontarien a autorisé le plus ancien détaillant du Canada à procéder à la vente aux enchères des 4400 artéfacts et œuvres d’art, ainsi que de la charte royale vieille de 355 ans qui a fondé l’entreprise. L’Assemblée des chefs du Manitoba a d’abord demandé l’arrêt de toute vente sans consultation adéquate des Premières Nations. Un groupe de défense représentant certaines Premières Nations du nord de la province s’est également joint à la demande, affirmant que ses communautés ont joué un rôle déterminant dans le développement de La Baie d’Hudson et qu’elles devraient avoir la possibilité de récupérer les artéfacts. On ne sait pas précisément quels artéfacts pourraient être inclus dans la vente aux enchères. Le juge a ordonné à La Baie de revenir devant le tribunal avec une liste détaillée des objets, au-delà de la charte, qu’elle souhaite vendre.