Le ministre Roberge promet de la " prévisibilité "

Le ministre de la Langue française du Québec, Jean-François Roberge (Québec) Reconnaissant qu’il y a eu des « enjeux » quant à la « stabilité » dans l’offre de cours en francisation l’an dernier, le ministre de la Langue française du Québec, Jean-François Roberge, a assuré que la « prévisibilité » sera au rendez-vous. Thomas Laberge La Presse Canadienne « On n’aura pas un yo-yo de cours qui ouvrent et qui ferment pour l’année à venir », s’est engagé le ministre jeudi lors de l’étude des crédits. L’an dernier, des fermetures de classes de francisation se succédaient un peu partout au Québec et les oppositions ne cessaient de talonner le gouvernement. « Il n’y aura plus cet enjeu-là pour l’année prochaine. Il y a eu une entente, le financement est stable, le financement est relevé. L’entente avec le réseau scolaire est renouvelée. La prévisibilité sera là », a-t-il assuré. Mercredi, le ministre a annoncé une entente de 119,4 millions pour 2025-2026 qui servira à la francisation. Le ministre Roberge était questionné lors des crédits par le député libéral André A. Morin qui affirmait que les délais en francisation avaient « explosé ». Jean-François Roberge en a profité pour vanter son bilan. « Francisation Québec, c’est un succès exceptionnel. Si on veut chercher un échec, c’est les services de francisation sous le précédent gouvernement libéral », a-t-il lancé.