« Une avancée scientifique spectaculaire ! » : grâce à un implant cérébral, cette femme muette depuis 18 ans retrouve la parole !

C’est une percée spectaculaire dans le monde de la science médicale qui vient redonner espoir à des millions de personnes privées de la parole. Ann, ancienne professeure de mathématiques canadienne, a retrouvé sa voix après 18 longues années de silence, grâce à un implant cérébral révolutionnaire. Cette prouesse technologique, fruit d’une collaboration entre les universités de Berkeley et de San Francisco, marque un tournant historique dans le domaine des interfaces cerveau-ordinateur. À l’âge de 30 ans, alors qu’elle était en pleine ascension professionnelle, un accident vasculaire cérébral (AVC) a brutalement bouleversé la vie d’Ann. Du jour au lendemain, cette enseignante dynamique s’est retrouvée tétraplégique et privée de parole. Pendant près de deux décennies, Ann a vécu dans un silence forcé, incapable d’exprimer ses pensées et ses émotions autrement que par des moyens de communication rudimentaires. Mais la science a finalement réussi à la sortir de ce silence. L’équipe de chercheurs de Berkeley et de San Francisco a développé un implant cérébral d’une complexité encore jamais atteinte. Composé de 253 électrodes placées avec une précision chirurgicale sur la surface du cortex d’Ann, dans la zone dédiée à la parole, l’implant a su lui redonner la parole. Contrairement à d’autres technologies plus invasives, comme la célèbre puce Neuralink d’Elon Musk, cet implant ne pénètre pas directement dans le tissu cérébral, ce qui réduit les risques de complications. Le fonctionnement de ce dispositif tient presque du miracle. Une intelligence artificielle sophistiquée analyse en temps réel les signaux neuronaux émis par le cerveau d’Ann lorsqu’elle tente de parler. Ces impulsions électriques sont ensuite traduites en mots et en phrases, restitués par une synthèse vocale qui reproduit fidèlement la voix d’Ann, reconstituée à partir d’une vidéo de son mariage. Le résultat est saisissant : Ann peut désormais s’exprimer avec une fluidité qu’elle n’avait pas connue depuis son accident. A stroke survivor speaks again with the help of an experimental brain-computer implant. pic.twitter.com/JThw3boyuj — The Associated Press (@AP) March 31, 2025 1000 mots valent mieux qu’une image L’entraînement de ce système a été un processus long et minutieux. Ann a d’abord appris à l’IA à reconnaître 50 phrases simples, soit un total de 119 mots. Puis, progressivement, le vocabulaire s’est étendu jusqu’à atteindre plus de 1000 mots répartis sur 12 000 phrases. Les progrès réalisés sont impressionnants. La version précédente de l’implant nécessitait 8 secondes pour traduire une pensée en parole. Aujourd’hui, ce délai a été réduit à seulement 80 millisecondes, une vitesse proche de celle d’une conversation naturelle. Malgré ces résultats étourdissants, les chercheurs restent prudents. Le système est encore au stade expérimental et ne peut pas être utilisé en permanence dans la vie quotidienne. Par ailleurs, il ne permet pas encore de moduler le ton de la voix, élément essentiel de la communication. Pas de quoi entamer l’enthousiasme de la communauté scientifique. Les chercheurs à l’origine de cette innovation estiment qu’une version commercialisable pourrait voir le jour d’ici 5 à 10 ans. Pour Ann, c’est une renaissance. Elle caresse désormais le rêve de devenir conseillère d’orientation à l’université, un projet qui semblait inaccessible il y a encore quelques mois. Une Canadienne muette depuis 18 ans retrouve la parole grâce à un implant cérébral révolutionnaire. L’implant utilise l’IA pour traduire les signaux neuronaux en mots, avec un vocabulaire de plus de 1000 mots. Cette technologie pourrait être disponible dans 5 à 10 ans dans sa version finale 📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.