Coupe de France : Reims bat Cannes et affrontera Paris en finale

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Le Monde avec AFP Temps de Lecture 2 min. L’équipe de Cannes, pensionnaire du championnat de National 2, est finalement tombée (1-2) en demi-finales de la Coupe de France, mercredi 2 avril. Le club des Alpes-Maritimes, qui évoluait sur sa pelouse, au stade Pierre-de-Coubertin, a offert jusqu’au bout une magnifique opposition à son adversaire du jour, Reims, actuellement quinzième de Ligue 1. L’équipe de la Marne affrontera le Paris Saint-Germain (PSG) en finale le 24 mai au Stade de France. Une qualification cannoise aurait constitué l’exploit le plus grand dans la compétition depuis vingt-cinq ans, lorsque Calais (Pas-de-Calais), équipe de quatrième division, comme les Azuréens, avait disputé, et perdu, la finale au Stade de France contre Nantes (1-2) en 2000. L’AS Cannes, dont c’était le dixième match dans la compétition cette saison, a battu trois équipes de Ligue 2 : Grenoble (3-2, en 32ᵉ de finale), Lorient (2-1, en 16ᵉ de finale) et Guingamp (3-1, en quarts de finale). Mais, bien que souvent en souffrance, la Stade de Reims, qui n’avait pas gagné en 2025 jusqu’à samedi dernier, avec sa victoire surprise contre l’Olympique de Marseille en championnat (3-1), a été à la hauteur de son rang. Après avoir sorti l’AS Monaco et le SCO d’Angers aux tirs au but aux tours précédents, le capitaine de Reims, Yehvann Diouf, et ses partenaires tenteront de créer l’exploit face au PSG, grand favori. Mais avant, ils devront aller chercher leur maintien en Ligue 1. « Je suis satisfait de l’évolution de l’équipe ces dernières semaines, a précisé l’entraîneur rémois, Samba Diawara. On est en finale et on a notre sort en Ligue 1 entre nos pieds. Notre salut passera par quelque chose de plus consistant. Mais, pour ne pas plomber l’ambiance, [ce soir] je retiens la qualification. » L’AS Cannes s’est inclinée avec les honneurs, restant dans la partie chaque fois que son adversaire prenait l’avantage. Le Cannois Dassiemou Mai a même eu l’occasion d’égaliser pendant les arrêts de jeu, mais il n’est pas parvenu à cadrer (90ᵉ + 1). « Il n’y a pas de déception mais de la fierté, a dit l’entraîneur cannois, Damien Ott. On voulait faire un vrai match. On l’a fait. L’égalisation a offert une décharge d’adrénaline incroyable. Mais les Rémois marquent très vite derrière. Ils ont gagné en étant solides. » Ce sont pourtant bien ses joueurs qui avaient frappé les premiers, grâce à Chafik Abbas (2ᵉ), mais il ne cadrait pas sa tentative. Jouant sans crainte face aux Rémois, les hommes de Damien Ott, poussés par un stade plein à craquer, fort de plus de 8 000 spectateurs enthousiastes, ont continué à attaquer. Mais Reims réagissait rapidement. D’abord, Junya Ito obligeait le jeune gardien azuréen Fabio Vanni à une belle parade (5ᵉ). Puis, sur son côté gauche, Mamadou Diakhon, 19 ans, international français U20, parvenait à se démarquer, débordait le défenseur cannois Jonas Smith, pris de vitesse, avant de servir idéalement le Nigérian Ibrahim Hafiz Umar, 19 ans lui aussi. Après avoir inscrit neuf buts en neuf rencontres avec l’équipe réserve de Reims en National 3, ce dernier a participé à quatre rencontres dans l’élite sous la direction de Samba Diawara. Après