« Pour 5 millions de dollars, elle pourrait être à vous ». Après avoir semé le chaos sur les marchés financiers et installé un vent de panique sur l’économie mondiale, Donald Trump n’a pas l’intention de se reposer sur ses lauriers. Le président américain a présenté sa « Gold Card », ou carte dorée à son effigie. Voici ce qu’il faut savoir sur ce dispositif. Inciter les investissements aux États-Unis Comme indiqué plus haut, ce sésame s’adresse aux plus fortunés de la planète. Elle sera lancée à la fin du mois d’avril. Pour résider de manière permanente aux États-Unis, les ressortissants étrangers doivent obtenir la « Green Card » ou carte verte avant, pourquoi pas de devenir un citoyen américain. Une opération de communication BREAKING: President Trump Reveals $5 Million Gold Card While Flying Aboard Air Force One 🇺🇸 ✈️ pic.twitter.com/TlQVsivmkS — The White House (@WhiteHouse) April 3, 2025 La Gold Card ressemble davantage à un visa d’investisseur qui est aujourd’hui dénommé « EB-5 ». Il permet de résider chez l’Oncle Sam pendant une durée de cinq ans en échange d’investissements d’au moins 800 000 dollars dans l’économie, rapporte Le Parisien. Quant à cette nouvelle carte, ses contours restent pour l’heure un peu flous. Cité par nos confrères, Howard Lutnick, le secrétaire américain au Commerce, a récemment expliqué : « Il y a 250 000 personnes qui font la queue en ce moment. Si elles sont prêtes à payer les 5 millions de dollars, cela représente 1 250 milliards de dollars de revenus potentiels ». Cela dit ces affirmations et les chiffres avancés n’ont pas pu être vérifiés. De son côté, Donald Trump présentait ainsi cette initiative : Des personnes fortunées viendront s’installer dans notre pays en achetant cette carte. Ils seront riches et prospères, dépenseront beaucoup d’argent, paieront beaucoup d’impôts et emploieront beaucoup de personnes, et nous pensons que ce sera un succès retentissant. “Un patient malade” En dévoilant sa Gold Card, Donald Trump espère sans doute détourner un peu l’attention des médias américains des chiffres catastrophiques de la Bourse hier. Mais les journalistes lui ont tout de même posé la question. Évoquant la crise qu’il a lui-même provoqué alors qu’il a hérité d’une économie en bon état, il a ainsi commenté : C’est un patient très malade. Nous avons hérité, vraiment hérité, d’une économie désastreuse, comme vous le savez, avec de nombreux problèmes, notamment la perte d’industries et la fermeture d’usines dans tout le pays.C’était un patient malade, opéré le jour de la Libération. Et ce sera un pays en plein essor, un pays en plein essor. Pour approfondir le sujet, n’hésitez pas à aller relire notre article sur l’impact des tarifs douaniers sur les entreprises technologiques américaines. 📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.