José Garcia n’aurait pas du promouvoir le rosé à son nom

L’acteur a été condamné à 10 000 euros d’amende par le tribunal judiciaire de Paris. JUSTICE - Il aurait dû mettre de l’eau dans son vin. José Garcia a été condamné vendredi 4 avril par le tribunal judiciaire de Paris à 10 000 euros d’amende pour publicité illicite d’une boisson alcoolisée, pour avoir promu le « rosé Garcia », vin à son effigie vendue depuis quelques années. Devant la justice, le comédien « a plaidé une forme de naïveté et de bonne volonté », mais « il a fait le choix » de « faire la promotion active » d’une boisson alcoolisée, selon les éléments du jugement rapportés par l’AFP. La 31e chambre correctionnelle du tribunal a considéré que l’acteur ne devait pas être sanctionné pour avoir prêté son nom au vin rosé, ni pour avoir accepté que son effigie figure sur les bouteilles. En revanche, en participant à une vidéo promotionnelle diffusée ensuite notamment sur le site neo.tv ou via le compte Instagram de la marque Les Niçois, l’acteur a violé la loi Evin, qui interdit d’associer l’alcool à un cadre favorable ou attractif. Le tribunal a également condamné à 20 000 euros d’amende la société Et Alors, propriétaire des Niçois et conceptrice du rosé incriminé, et à 20 000 euros d’amende avec sursis le directeur général d’Alors. Le site neo.tv et le site de vente en ligne Vinalia ont écopé d’amendes de respectivement 10 000 euros et 5 000 euros. José Garcia n’est pas connu pour son implication particulière dans le domaine viticole, ne possède pas les vignes qui ont donné le vin Garcia, et n’a pas participé à l’élaboration de celui-ci, rappelle le tribunal. Addictions France, l’association de lutte contre l’alcoolisme et les addictions qui a lancé la procédure, a salué la condamnation des publicités pour le « rosé Garcia ». Mais elle a regretté que le tribunal n’ait pas interdit l’utilisation du nom et de l’effigie de l’acteur sur les bouteilles. « De nombreux conditionnements » de boissons alcoolisées utilisant le nom d’une célébrité « ont déjà été déclarés illicites », a indiqué à l’AFP Franck Lecas, chargé du dossier au sein d’Addictions France. L’association va étudier le jugement, mais elle envisage de faire appel en s’appuyant notamment sur la jurisprudence de la Cour de cassation, a-t-il précisé. À voir également sur Le HuffPost : La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. plus : Le HuffPost avec AFP Inscrivez-vous aux newsletters du HuffPost et recevez par email les infos les plus importantes et une sélection de nos meilleurs articles En vous inscrivant à ce service, vous acceptez que votre adresse mail soit utilisée par le Huffington Post, responsable de traitement, pour la gestion de votre inscription à la newsletter.