Toute l’info en 2 minutes : Trump inflexible, Macron en Egypte et attentat déjoué
Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair et briller à la machine à café. Donald Trump est inflexible sur ses choix économiques et les marchés ne le vivent pas bien. Les premières Bourses à ouvrir ce lundi, en Asie-Pacifique, sont en chute libre alors que le locataire de la Maison-Blanche ne veut pas revenir sur les nouveaux droits de douane punitifs américains qui sont entrés en vigueur samedi. Le président américain reproche aux partenaires économiques des Etats-Unis de les « piller ». En conséquence, il a décidé d’imposer un taux universel de 10 % de taxes douanières sur tous les produits importés aux Etats-Unis. Il va être relevé, dès mercredi, pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (20 %) et la Chine (34 %). Pour tenter d’éviter le pire, une cinquantaine de pays auraient déjà contacté Washington pour négocier. Les dirigeants européens ont eux multiplié les contacts au cours du week-end avant une réunion ce lundi à Luxembourg des ministres du Commerce extérieur de l’UE pour préparer « la réponse européenne aux Etats-Unis ». En ce début de semaine, le conflit au Proche-Orient est tout en haut de l’agenda d’Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat est en effet en Egypte ce lundi, mais aussi mardi, pour parler de Gaza, avec un volet politique de soutien au plan arabe pour l’enclave palestinienne face aux ambitions contestées de Donald Trump et un volet humanitaire pour appeler à la levée du blocus de l’aide. Selon l’Élysée, il veut « marquer sa mobilisation » en faveur « d’un cessez-le-feu à Gaza » et répondre « à l’urgence ». Dès son arrivée dimanche soir, Emmanuel Macron a eu une rencontre avec son homologue égyptien Abdel-Fattah al-Sissi dans le souk de la capitale égyptienne. Ce lundi matin, il doit le revoir pour un entretien plus formel, avant un sommet à trois auquel se joindra le roi Abdallah II de Jordanie. Les enquêteurs ont-ils évité le pire ? La question est posée alors que deux hommes ont été mis en examen dimanche à Paris pour association de malfaiteurs terroriste et détention de produit explosif puis placés en détention provisoire, a indiqué le Parquet national antiterroriste (Pnat), confirmant des informations de RTL et du Parisien. Un troisième homme a été mis en examen pour non-dénonciation d’un crime terroriste et placé sous contrôle judiciaire. Tous sont majeurs, selon le Pnat, qui ne précise pas leur âge exact ni l’état d’avancement de leur éventuel projet. Selon RTL, le principal suspect est un jeune homme de 19 ans vivant à Dunkerque, revendiquant sur Internet son appartenance à la mouvance djihadiste.