Des robots industriels dans un atelier de production de Nanjing ESTUN Automation Co., Ltd à Nanjing (province du Jiangsu), en Chine, le 7 avril 2025. COSTFOTO / CFOTO/SIPA USA VIA REUTERS CONNECT Donald Trump était plus qu’affirmatif en présentant ses droits de douane imposés au reste du monde depuis la roseraie de la Maison Blanche, mercredi 2 avril : « Les emplois et les usines viendront à nouveau prospérer dans notre pays. » Les faire revenir ne sera néanmoins pas une mince affaire. Car, de l’autre côté du Pacifique, la Chine, elle, n’a pas cessé de pousser son avantage industriel. Et il est loin de se résumer à son seul coût du travail avantageux. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Entre la Chine et les pays émergents, un équilibre commercial précaire Lire plus tard Au fil des décennies, Pékin a en effet remonté la chaîne de valeur, ne butant désormais que sur quelques domaines tels que la production d’un avion moyen-courrier (elle doit encore employer, pour le sien, une majorité de composants étrangers) ou les semi-conducteurs dernier cri (encore conçus par Taïwan). Résultat : la part du pays dans la production mondiale n’a pas cessé de croître. Alors que cette dernière était de 9 % en 2004, la Chine a dépassé l’Union européenne dès 2011 comme première puissance manufacturière et assurait 29 % du total mondial en 2023, selon une analyse du Centre d’études stratégiques et internationales. Soit davantage que les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne et l’Inde réunis. Il vous reste 83.68% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.