Actualité : "Mission secrète" : Meta accusé d'aider la Chine pour "surpasser les entreprises américaines"

Facebook Facebook est un réseau social indispensable pour garder le contact avec vos amis quel que soit l’endroit où vous vous trouvez. Accessible en ligne ou en application mobile pour Android et iOS. Téléchargements : 202 Date de sortie : 10/04/2025 Auteur : Facebook Inc Licence : Licence gratuite Catégories : Internet - Communication Système d'exploitation : Android, Service en ligne, Windows 10/11, iOS iPhone / iPad Télécharger Android Android Service en ligne Service en ligne Windows 10/11 Windows 10/11 iOS iPhone / iPad Alors que Meta est aussi accusé d’avoir pillé des livres pour son IA, l’ex-directrice des politiques publiques mondiales de Facebook, entre 2011 et 2017, dénonce une relation "main dans la main" entre Meta et le Parti communiste chinois (PCC). L’entreprise dirigée par Mark Zuckerberg aurait fourni des outils de censure pour faire taire les critiques du régime et permis d’accéder aux données d’utilisateurs étasuniens. Meta aurait collaboré étroitement avec la Chine © Shutterstock/Frederic Legrand - COMEO Publicité, votre contenu continue ci-dessous Sarah Wynn-Williams soutient que dès 2014, Meta proposait des produits et services en Chine. Puis, un an après, l’entreprise aurait informé le PCC sur des technologies émergentes comme l’IA. L’objectif explicite était, selon elle, "d'aider la Chine à surpasser les entreprises américaines". "On peut tracer une ligne directe entre ces briefings et les récentes révélations selon lesquelles la Chine développe des modèles d'IA à usage militaire, s'appuyant sur le modèle Llama de Meta", affirme-t-elle. La déclaration ferait référence à un rapport fourni par Reuters, en novembre dernier, dans lequel des chercheurs alertent que "des institutions de recherche chinoises de premier plan liées à l'Armée populaire de libération ont utilisé le modèle Llama de Meta pour développer un outil d'IA à potentiel militaire". D’après Sarah Wynn-Williams, des documents internes prouvent que Meta a prouvé au gouvernement chinois sa capacité à "aider la Chine à accroître son influence mondiale et à promouvoir le Rêve chinois" comme argument commercial pour accéder au marché. Andy Stone, porte-parole de Meta, a qualifié ces accusations de "déconnectées de la réalité et truffées d'allégations fausses". Pour preuve, il rappelle que publiquement, Mark Zuckerberg a reconnu en 2019 que Meta n’a jamais trouvé d’accord sur les conditions d’exploitation en Chine et que l’entreprise n’y a jamais été autorisée. "Nous n'opérons pas nos services en Chine aujourd'hui", insiste Andy Stone. Publicité, votre contenu continue ci-dessous L’audition de Sarah Wynn-Williams a eu lieu alors qu’une décision d’arbitrage lui interdit de parler pour promouvoir son livre Careless People qui raconte ses sept années chez Facebook. Meta a fait appliquer une clause de non-dénigrement du contrat de l’ex-cadre mais n’a pas empêché l’ouvrage de devenir un best-seller ou bloqué son témoignage. "Le peuple américain mérite de connaître la vérité", a déclaré Sarah Wynn-Williams pour expliquer sa décision de défier l'ordre de silence de Meta. L’ex-cadre considère que l’entreprise de Mark Zuckerberg est "si expansive qu'il m'interdit de parler aux membres du Congrès". Andy Stone affirme que Meta s'oppose uniquement à ses interviews médiatiques et que "la position de l'entreprise est qu'elle n'est pas empêchée de témoigner devant le Congrès, ni par son accord de séparation ni par la décision d'arbitrage". Dans son témoignage, Sarah Wynn-Williams affirme que la "mission secrète" de Meta pour construire "un pipeline physique reliant les États-Unis et la Chine" n'a été contrecarrée que par l'intervention du Congrès. Si Donald Trump fait tout pour assouplir les réglementations sur les entreprises technologiques, le président de la sous-commission sénatoriale, Josh Hawley, reste critique envers ces sociétés comme Meta. Le républicain du Missouri les accuse notamment d’exercer un "pouvoir monopolistique" pour contrôler l'information et "nos données personnelles". "Meta a été prêt à compromettre ses valeurs, sacrifier la sécurité de ses utilisateurs et saper les intérêts américains pour développer ses activités en Chine", déclarera Sarah Wynn-Williams. "Cela se produit depuis des années, dissimulé par des mensonges, et continue jusqu'à aujourd'hui. Je suis ici à un risque personnel considérable parce que vous avez le pouvoir et l'autorité de les tenir responsables". Publicité, votre contenu continue ci-dessous