Publié le 10/04/2025 à 00h55 • Mis à jour le 10/04/2025 à 11h12 Menace militaire, négociations à venir, sanctions renforcées… Donald Trump a multiplié les annonces ce mercredi. À trois jours d’un nouveau round diplomatique avec l’Iran, le président américain a affirmé qu’une action militaire était « tout à fait » envisageable si aucun accord n’était trouvé sur le dossier du nucléaire. « S’il faut recourir à la force, nous recourrons à la force. Israël y sera bien évidemment très impliqué, il en sera le chef de file », a-t-il déclaré dans le Bureau ovale, d’où il recevait plusieurs journalistes. « La seule chose qu’ils ne peuvent pas avoir, c’est l’arme nucléaire » Ces déclarations interviennent alors que les États-Unis et l’Iran doivent entamer, samedi à Oman, une séquence de négociations diplomatiques. L’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi y sont attendus. Mais Donald Trump lui-même se montre plutôt pessimiste. « Je n’ai pas le sentiment que les discussions avancent bien », a-t-il reconnu, tout en martelant que « la seule chose que l’Iran ne peut pas avoir, c’est une arme nucléaire. Ils le savent. » Il assure vouloir « que l’Iran soit grand », mais sans le moindre accès à l’arme atomique. Selon AP News, le président iranien Masoud Pezeshkian a répété que son pays n’avait pas l’intention de se doter de la bombe nucléaire, tout en laissant la porte ouverte à des investissements américains, si un accord voit le jour. Une option militaire « inévitable » Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a salué la fermeté de Donald Trump, estimant lui aussi que l’option militaire serait « inévitable » si les négociations échouaient. Parallèlement, les sanctions économiques s’intensifient. Le Trésor américain a ciblé mercredi plusieurs entités liées au programme nucléaire iranien, dont l’Organisation de l’énergie atomique iranienne et ses sous-traitants industriels.