PSG - Aston Villa : Bronca et patates sous la barre, comment Paris a vengé le peuple français du vilain « Dibu » Martinez
Toujours partant quand il faut aller à la mailloche pour libérer le pays des griffes et des humiliations des infâmes tyrans (parlez-en à Louis XVI), Paris a de nouveau sorti son costume de super-héros, mercredi soir, en quart de finale aller de Ligue des champions, pour régler son compte à une vieille canaille qui hante nos nuits à tous depuis bientôt trois ans. On parle évidemment d’Emiliano Martinez, le cauchemar du peuple français (et de Kolo Muani) depuis la tragique nuit de décembre 2022 à Doha, venu défier le PSG après avoir mis le pays tout entier en PLS. Dès lors, ils étaient plus nombreux que prévu mercredi à soutenir le club de la capitale et à se délecter des patatas de Désiré Doué, Khvicha Kvaratskhelia et Nuno Mendes sous la barre de « Dibu » qui, les yeux perdus dans le lointain, semblait moins fringant sur les coups de 22h50 que la veille, quand il a débarqué sur le tarmac parisien avec une casquette de l’Argentine championne du monde sur la carafe. Tu sais qu'Emiliano Martinez est propriétaire d'un 6 pièces rooftop plein sud dans la tête de tout le pays quand les Français se réjouissent d'une victoire du PSG — Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) April 9, 2025 L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires. Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies J’accepte Et pourtant, bondiou de bondiou, que ce fut dur de transpercer le mur des Villans, auteur de nombreux arrêts décisifs avant la libération de la 39e minute et ce scud du tonnerre signé du nouveau génie français Désiré Doué. Le public du Parc avait tout fait de son côté pour mettre ses joueurs dans de bonnes dispositions et anéantir par la même occasion celles du gardien d’Aston Villa, qui n’aura pas, comme prévu, touché un ballon sans recevoir une bronca des enfers mercredi. De son côté, le virage Auteuil s’était appliqué en avant-match à chanter à gorges déployées contre Martinez (et sa pauvre mère qui n’avait rien demandé). Une muraille puis la déferlante Mais, on le savait, ce genre d’ambiance hostile électrise plus que tout le portier de l’Albiceleste et il fallait de grands attaquants pour parvenir à effacer ce rictus du visage de l’ennemi public numéro un. Ce que sont incontestablement Doué et « Kvara », à l’origine du réveil et de la révolte parisienne, en fin de première période pour le premier (1-1, 39e), et au retour des vestiaires pour le second (2-1, 49e). En parachevant le travail au bout du bout des arrêts de jeu et en mettant Martinez sur les fesses après ce crochet dévastateur, Nuno Mendes est venu définitivement mettre la tête de « Dibu » dans un étau pour offrir (au PSG) un succès plus ample (3-1) et confortable avant le match retour, et (aux Français) une revanche sur l’histoire et une nouvelle tranquillité d’esprit. Alors, même si cela doit coûter à certains de le dire, ce matin, on dit merci Paris.