Les députés RN et UDR se sont évertués à ralentir les débats lors de l’examen du projet de loi de « simplification », après l’incident survenu quelques heures plus tôt. La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. POLITIQUE - Objectif déstabilisation. L’examen du projet de loi dit de « simplification » a été entamé mercredi 9 avril par les députés, qui n’ont toutefois pas pu beaucoup avancer lors d’une séance perturbée par l’extrême droite de l’hémicycle, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article. Les députés Rassemblement national ont notamment multiplié les prises de parole via des sous-amendements et de multiples rappels au règlement pour dénoncer les événements de l’après-midi au sein du Palais Bourbon. Des journalistes du média identitaire Frontières avaient dû être exfiltrés d’un rassemblement de soutien à des collaborateurs parlementaires de députés LFI, visés par un article de ce média. Les élus RN et UDR ont alors crié au scandale, dénonçant des violences qui auraient été commises par des députés de gauche sur des journalistes du média d’extrême droite. Quelques heures après l’incident, le communiqué de la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet n’a pas calmé les députés, bien au contraire. Celle-ci rappelle notamment qu’« aucune démarche pouvant s’apparenter à une mise en scène ou à des provocations qu’elle qu’en soit la nature ne saurait être tolérée », faisant ainsi ouvertement référence aux méthodes de travail du média identitaire. Les élus RN ont dénoncé des intimidations et insultes à l’égard de ces journalistes, sous les huées des députés LFI. « Le groupe Rassemblement national n’acceptera pas que les travaux puissent se poursuivre », a notamment déclaré le député RN Jean-Philippe Tanguy, réclamant que des sanctions soient prises. Selon Politico, les députés lepénistes ont ainsi « délibérément ralenti les débats », multipliant les sous-amendements sans grand intérêt et les rappels au règlement pour faire entendre leur révolte. Un comportement dénoncé ce jeudi sur France Inter par Yaël Braun-Pivet : « Il ne faudrait pas que les uns ou les autres se servent de ce prétexte pour entraver la délibération et pour entraver la marche normale de l’Assemblée nationale », a-t-elle commenté. Une conférence des présidents doit avoir lieu pour déterminer d’éventuelles sanctions. À voir également sur Le HuffPost : La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. plus : Inscrivez-vous aux newsletters du HuffPost et recevez par email les infos les plus importantes et une sélection de nos meilleurs articles En vous inscrivant à ce service, vous acceptez que votre adresse mail soit utilisée par le Huffington Post, responsable de traitement, pour la gestion de votre inscription à la newsletter. Conformément à la loi du 06/01/1978 modifiée et au Règlem