Consulterle journal Donald Trump accuse la Chine de s’être rétractée concernant un contrat avec Boeing La start-up Quandela compte sur l’ex-patron d’OVHcloud pour faire le saut à l’international Recul du chiffre d’affaires de LVMH : « Le luxe ne fait plus figure de secteur refuge » « Le classement des pays les plus heureux ne correspond pas nécessairement à celui des pays les plus riches » Deux ans de guerre au Soudan : des vidéos analysées par « Le Monde » documentent des crimes contre des civils La Russie fuit la Syrie et déploie ses forces militaires en Afrique Kings League : la nouvelle compétition de foot aux règles originales et au succès fou Au cœur de l’océan Indien, l’un des plus grands poumons de la planète est en danger de mort Aux Etats-Unis, la lutte contre l’immigration au mépris du droit Le rôle crucial de l’architecture dans la réhabilitation urbaine « Pour tirer profit de la crise américaine, les Européens doivent plus que jamais redevenir une zone économique dynamique » Guerre au Soudan : « La conférence de Londres doit briser le silence qui entoure ce conflit, et arracher le Soudan à l’indifférence mondiale » Ted Kotcheff, réalisateur de « Rambo », est mort « Ne courez pas ! Marchez ! » : Roman Polanski de retour dans le ghetto de Cracovie « TikTok, réseau sous influence », sur Arte : une application au cœur de la guerre cognitive sino-américaine Jeanne Cherhal et Benjamin Biolay, une flamme bien entretenue Au Japon, Dior défile aux sources de l’inspiration Duran Lantink nommé directeur artistique de Jean Paul Gaultier Les « bars » à concepts envahissent le marché de la restauration De l’art, mais plus avec du cochon : le monde de l’art partagé entre provocation et sensibilité à la cause animale Services Le Monde Services partenaires GUIDES D'ACHAT Suppléments partenaires Le groupe propriétaire de Facebook, Instagram et WhatsApp est accusé d’abus de position dominante sur le marché des réseaux sociaux par l’agence américaine de protection des consommateurs. Le procès va durer huit semaines. Le Monde avec AFP Temps de Lecture 2 min. Mark Zuckerberg a tout fait pour l’éviter, en vain. Le procès de la maison mère de Facebook, Meta, accusée d’avoir acheté Instagram et WhatsApp pour étouffer des concurrents potentiels, s’est ouvert lundi 14 avril à Washington. Le milliardaire a été appelé en premier à la barre, pour une audition de trois heures centrée sur les débuts de Facebook, et il sera à nouveau entendu mardi. Ses avocats vont essayer de montrer que les deux services ne sont devenus des applications incontournables que grâce aux investissements de son groupe. L’affaire arrive au tribunal cinq ans après la plainte déposée sous le premier gouvernement Trump. Si le géant des réseaux sociaux perd, il pourrait être forcé de se séparer de ses deux plateformes phares. L’agence de protection des consommateurs, la Federal Trade Commission (FTC), estime que Meta, alors Facebook, a abusé de sa position dominante lors du rachat d’Instagram en 2012, pour 1 milliard de dollars (883 millions d’euros), et de WhatsApp en 2014, pour 19 milliards. Meta « a décidé que la concurrence était trop rude et que ce serait plus facile d’acheter ses rivaux plutôt que d’être en concurrence avec eux », a défendu dans son propos introductif le représentant de l’autorité, Daniel Matheson, dans une salle d’audience très garnie. Il s’agissait pour Meta « d’éliminer des menaces immédiates », a-t-il insisté. « Des acquisitions » engagées avec la volonté « de faire grandir et d’améliorer les entreprises rachetées n’ont jamais été illégales », lui a répondu l’avocat de Meta, Mark Hansen, en décrivant les deux opérations comme « des réussites » pour les consommateurs. Le procès va durer huit semaines et va notamment se jouer sur la définition du marché concerné. Pour l’autorité américaine, les services de Meta relèvent des « réseaux sociaux personnels », qui permettent de rester en contact avec la famille et les amis ; les autres grandes plateformes telles que les très populaires TikTok et YouTube n’appartiennent pas à la même catégorie. Une perspective que la firme de Menlo Park (Silicon Valley) rejette. Faciliter les relations amicales et familiales, « cela fait définitivement partie de ce que nous faisons, mais cette activité n’a pas vraiment progressé par rapport à d’autres aspects », a souligné Mark Zuckerberg devant le tribunal. Les connexions avec les proches « représentent une part de moins en moins grande de notre organisation », a ajouté le fondateur du groupe californien. La défense de Meta va insister au cours du procès sur la compétition entre ses applications et leurs concurrentes, qui innovent et ajoutent régulièrement des fonctionnalités pour « gagner en minutes d’attention des utilisateurs ». La plainte contre le groupe de Menlo Park (Californie) est l’une des cinq grandes actions antitrust lancées ces dernières années par le gouvernement américain dans le secteur des technologies. Google a été reconnu coupable d’abus de position dominante sur le marché de la recherche en ligne en août dernier, tandis qu’Apple et Amazon font également l’objet de poursuites. Mark Zuckerberg a été longuement questionné sur ses inquiétudes face à la montée en puissance d’Instagram dès sa création, alors que Facebook peinait à développer son propre projet d’application photo – qui ne verra finalement jamais le jour. La FTC a mis en avant des courriels internes datés de 2011 et 2012, avant le rachat de la start-up. « L’impact potentiel d’Instagram est vraiment effrayant et c’est pourquoi nous devrions envisager de payer beaucoup d’argent », avait ainsi écrit le fondateur de Facebook. Instagram compte aujourd’hui deux milliards d’utilisateurs à travers le monde. Un succès que les avocats de Meta attribuent aux investissement