Disparition d’Agathe, 28 ans, en plein jogging : un accident dramatique ? Les habitants n’y croient pas, “si elle était…”

Toujours aucune nouvelle d’Agathe, 28 ans, disparue le jeudi 10 avril 2025 dans la commune de Vivonne dans la Vienne. Malgré d’importants moyens mis en place pour la retrouver, la disparition de la joggeuse laisse planer beaucoup d’inquiétude sur le village dans lequel elle vit. Une enquête a alors été ouverte pour enlèvement et séquestration dans le but de laisser les gendarmes avoir une plus grande marge de manœuvre : “Les investigations se poursuivent sur commission rogatoire, sous la direction du magistrat instructeur. Aucun élément sur le fond de l’enquête”, a indiqué Cyril Lacombe, le procureur de la République de Poitiers. Les habitants de Vivonne très inquiets depuis la disparition d'Agathe Toutes les théories sont encore étudiées pour expliquer la disparition d’Agathe. Notamment celle d’un accident possible alors que la jeune femme courrait : “Il n’y a pas de secteur dangereux. Si elle était tombée au bord d’un chemin, on l’aurait déjà trouvée”, indique un cantonnier de la ville, interrogé par nos confrères du Parisien. Alors l’inquiétude commence à se répandre dans le village. Le nombre de coureurs aurait drastiquement baissé : “Avec les beaux jours, on en voyait plein, mais la psychose commence à s’installer. Les gens n’osent plus [s’éloigner à pied du village] tant qu’on n’en saura pas plus”. "On n’est plus en sécurité nulle part" Certains habitants tentent d’ouvrir l’oeil. Ils essaient de repérer un quelconque indice qui pourrait expliquer la disparition de cette femme en plein jogging. Et la psychose est bien présente : “Tout le monde en parle, il y a plein d’interrogations. On n’est plus en sécurité nulle part”, indique deux jeunes croisés qui connaissaient Agathe. D’autres angoissent à la simple vue de tous les enquêteurs qui travaillent sur cette affaire de disparition : “Une personne qui a disparu depuis cinq jours, plus d’une centaine de gendarmes ce week-end, un hélicoptère et des plongeurs pour la chercher, forcément, ça n’est pas rassurant. Je vais demander à mes patrons de me raccompagner après le service. Normalement, je rentre à pied, mais là ça m’inquiète vraiment beaucoup”, indique une serveuse.