De bon matin, devant le Grand Palais ce vendredi 18 avril, deux files d’attente se dessinent. Une pour les athlètes et une pour les spectateurs. Dès le début, on sait qui est qui. Vérification de la place et fouille obligatoire pour pouvoir mettre un pied dans le bâtiment du XIXe siècle qui a vu triompher l’escrimeuse Manon Apithy-Brune t pendant les JO 2024. Aujourd’hui, pas de piste d’escrime, mais un DJ qui alterne entre Woodkid et Gims avec un volume sonore assourdissant. Tout d’une playlist Spotify motivation pour le sport. Autre casse-tête : comprendre l’organisation de l’espace qui doit accueillir, sur trois journées, pas moins de 12 000 sportifs prêts à suer à grosses gouttes. Le nom de cette compétition très cardio : l’Hyrox. Au total, un box pour chacune des huit épreuves du parcours, aux noms barbares pour le néophyte : skierg, sled push, sled pull, burpee broad jumps, rameur, farmers carry, fentes marchées, wall balls. Entre chaque exercice, un kilomètre de course dans un espace encadré par des barrières. Cette compétition sportive de haute intensité,