« Star Wars Celebration Japon 2025 » : Des constructeurs de robots épatants
Les robots font partie intégrante de l’univers Star Wars mais certains fans ont poussé le bouchon un cran plus loin que d’autres. A la Star Wars Celebration Japan, près de Tokyo, on pouvait croiser des membres venus de l’association Droïde Builders venus du monde entier. Leur passion ? Recréer des créatures à taille réelle le plus proches possibles de celles des films. Ces passionnés s’entraident et se conseillent pour donner forme à leur rêve et créer des robots, animés ou non, de toute beauté. 20 Minutes a pu parler à trois de ces petits génies qui ont su allier leurs connaissances techniques à un enthousiasme d’enfants. Des Français très doués Thomas, 39 ans, est français et travaille dans l’informatique. Il vit au Japon depuis douze ans avec sa femme et son fils de 7 ans. « Il est fier d’avoir un papa qui construit des robots et qui va les montrer en convention », confie-t-il. On le comprend. Le « scrubber » de Thomas, petit robot nettoyeur jaune découvert dans La Menace Fantôme, est très réussi. Il aura fallu à Thomas environ quatre mois de travail et l’équivalent de six cents euros pour lui donner vie. « J’envisage ensuite de me lancer dans la construction d’un R2-D2, mais il me faudra plus de temps et d’argent, environ un an et 3.000 euros » dit-il. Il semble en tout cas déterminé à poursuivre l’aventure. Thomas et son "Scrubber" à la "Star Wars Celebration Japan" - Caroline Vié Frédéric, 48 ans, vient du Doubs et travaille dans l’industrie pharmaceutique. Il a déjà construit son R2-D2 qui semble une figure obligée pour les amateurs de robots, mais est venu avec un petit « Pit Droid » articulé. « J’ai fait ce modèle exprès pour la convention parce qu’il tenait dans la valise et qu’il se démonte en une quinzaine de pièces, précise-t-il. Il est léger, articulé mais pas motorisé ». Son petit gars est si réussi qu’il a été kidnappé par les organisateurs de la convention. Il trône sur la scène centrale avant de repartir en France avec son constructeur. Tous ces robots sont un mélange d’impression 3D et de pièces en aluminiums que les collectionneurs s’échangent. Un Grogu totalement craquant Bon ok, ce n’est pas vraiment un robot, son « papa » se promenait lui sur le stand des Droid Builders suivis un chœur de « oooooooooh » attendris. Paul, maquilleur pour le cinéma à Los Angeles, a donné naissance à un Grogu en tout point semblable à celui de la série. Il interagit avec vous en vous lançant des regards attendris qui donnent envie de l’enlever discrètement. « Je l’ai surtout conçu pour l’emmener dans les hôpitaux pour enfants, déclare Paul. Il rend les petits malades tellement heureux ! » Amateur éclairé, Paul a déjà loué certains de ses autres robots par la production de Star Wars. L’un de ses R2-D2, rouge avec un dôme transparent, est même apparu dans la série The Mandalorian. Il a mis six mois à fabriquer son Grogu en y consacrant ses nuits et ses week-ends. L’ensemble lui a coûté un peu plus de 5000 euros et 200 heures de boulot. Il a pris pour base une figurine de la marque Sideshow dont il a utilisé les parties du corps puis reproduit la tête. « Le plus dur était le mouvement des paupières et des yeux pour qu’il ait l’air vivant », dit-il. Si l’envie vous venait de rejoindre ces petits génies (au nombre d’une trentaine en France), il vous suffit de montrer « patte robotique » dans l’association, à savoir d’avoir au moins commencé à construire un robot. On vous voit à la prochaine convention ?