Dans : OM. Par Guillaume Conte Luis Henrique doit être la grosse vente de l'OM de la fin de saison. Pablo Longoria voit toutefois les négociations devenir de plus en plus compliquées. Très apprécié par Roberto De Zerbi pour sa capacité à animer le couloir, Luis Henrique a néanmoins perdu des points auprès de son entraineur pour son attitude de ces dernières semaines. L’ailier brésilien a, comme Mason Greenwood, pris quelques libertés avec les efforts collectifs et le replacement défensif, tout en étant moins inspiré offensivement. Cela n’a pas tardé et Roberto De Zerbi l’a sermonné, en privé et en public. Malgré cette actualité assez irrégulière, l’ancien de Botafogo a la cote en Europe. Au coeur de l’hiver, il a fait craquer deux ténors du continent avec le Bayern Munich et l’Inter Milan. Mais l’OM craint de devoir déchanter quelque peu. Kompany dit non à Luis Henrique Selon Sky Deutschland, l’intérêt du Bayern Munich est à conjuguer au passé. Vincent Kompany, qui a supervisé le joueur, ne l’estime pas totalement adapté à ce qu’il recherche. Du côté de l’Inter Milan, l’intérêt est toujours là, mais c’est le prix qui ne va pas. Certes, les Lombards apprécient l’ailier marseillais, et aimeraient le recruter rapidement pour qu’il soit un renfort de taille à la Coupe du monde des Clubs. Mais le fait que l’OM demande quasiment 30 millions d’euros pose un vrai problème. Selon TMW, l’écart reste très important entre les deux propositions et empêche tout accord. Le fait que Luis Henrique termine sa saison de manière moins convaincante ne va pas aider l’OM dans les négociations, même si le coup de coeur de l’Inter Milan est réel. Récemment, Pablo Longoria avait bien voulu revoir ses objectifs légèrement à la baisse, en demandant 25 millions d’euros bonus compris. Une main tendue qui pourrait suffire, et permettre à Marseille de faire tout de même une très belle vente avec un joueur longtemps décrié par les supportes, et même considéré à une époque pas si lointaine comme invendable par ses dirigeants. Un joli coup en perspective, même si le président espagnol aimerait que cela aille plus vite pour boucler ce départ dès le début du mois de juin.