les adieux du monde entier au pape François

Le monde a fait ses adieux à François. Peu avant 10 heures, les cloches de la basilique Saint-Pierre sonnent le glas. Sous un soleil céruléen, le cercueil est déposé sur le parvis mué en véritable parterre de chefs d’État et de têtes couronnées avec la présence de 170 délégations internationales. De Donald Trump à Emmanuel Macron, de Javier Milei à Volodymyr Zelensky, du souverain espagnol au roi des Belges, les grands de ce monde étaient présents autour du catafalque. À ses pieds une foule recueillie de 400 000 personnes se massant sur la place Saint-Pierre et ses abords où elle avait l’habitude de l’acclamer. Un contact direct avec les fidèles et les pèlerins auquel François n’a jamais voulu renoncer au cours des douze années de son pontificat. Allant jusqu’aux limites de ses forces. « J’ai vécu tout le calvaire de sa maladie, confie émue Roberta. Je ne savais pas qu’en se présentant dimanche dernier sur cette même place après la messe de Pâques il nous saluait pour la dernière fois. Je suis arrivée aujourd’hui dès 6 heures du matin pour être sûre de pouvoir être présente pour le remercier ». « Il était l’un de nous » Une gratitude et une ferveur partagée par les religieuses absorbées dans leurs prières, les familles de pèlerins venus de tous les horizons, les Romains accourus pour assister à ces premières funérailles d’un souverain pontife mort en exercice depuis vingt ans et celles de Jean-Paul II. « Comme le Pape polonais, le pape argentin laissera une marque indélébile dans l’Histoire de l’Église, assure Dominique qui s’est précipité à Rome depuis Toulouse dès l’annonce de sa disparition. On a adoré François car il était l’un de nous. Il nous a enseigné l’humilité, la simplicité. Je ne pouvais pas ne pas rendre hommage à celui qui a été un véritable maître de vie et de foi avec ses mots qui allaient droit au cœur. »