Stan Wawrinka à Monte-Carlo ce printemps. IMAGO/PsnewZ Comme l'année dernière, Stan Wawrinka va repasser par la case Challenger pour reconstruire sa confiance, son classement, et préparer un potentiel 20e Roland-Garros - classé à la 158e place mondiale, il est dans l'attente d'une invitation des organisateurs. Le Vaudois doit participer au tournoi d'Aix-en-Provence la semaine prochaine, puis jouer l'Abruzzo Open (Italie) et l'événement de Bordeaux. Pour l'heure, on ne sait rien d'une éventuelle venue au Geneva Open mi-mai. Vainqueur de quatre matches sur les quatre premiers mois de la saison, «Stan The Man» a accordé un grand entretien à «Eurosport» pendant le Masters 1000 de Monte-Carlo. Il retrace sa carrière et revient notamment sur les raisons qui le poussent à continuer le très haut niveau. «40 ans, ça fait peur, admet-il en parlant de son âge. J'ai toujours la même passion. Pas les mêmes résultats mais toujours la même passion. Ça ne veut pas dire que c'est facile, mais j'aime ce que je fais, j'aime cette vie de joueur de tennis, les émotions que ça me procure. J'ai envie de finir ce livre le mieux possible.» Après vingt ans sur le Tour, Stan Wawrinka ne compte plus les chapitres mais il sait qu'il y en a certains qui ont été un peu plus beaux que d'autres. L'enfant de Saint-Barthélemy serait-il devenu un triple champion en Grand Chelem en ayant joué à une autre époque que Federer? «J'ai fait ma carrière en étant Suisse, dans l'ombre de Roger, ce qui n'a pas été facile non plus. Il y a des choses positives et d'autres négatives, dit-il au moment d'évoquer le «Maître». Je pense que ça a été une chance énorme - en tout cas, c'est comme ça que je l'ai pris - de l'avoir dans le même pays, d'avoir le plus grand joueur de tous les temps à côté. Mais ça ne veut pas dire que c'était facile non plus.»