Son amour pour la mer remonte à l’enfance, passée à Ouistreham. Là, il restait des heures à observer les bateaux, nourrissant un rêve simple : « Le jour où je travaillerai, je m’achèterai un bateau. » Promesse tenue en 1968 avec l’achat d’un Golif, ce monocoque mythique popularisé par Jean Lacombe lors de la deuxième Transat anglaise. Un précurseur dans l’âme Il aura ensuite de nombreux bateaux, mais toujours curieux des nouveautés, il ne laisse pas passer l’arrivée des premières planches à voile en France en 1974. Il s’offre alors la Windsurfer n°2 de la société Ten Cate, si emblématique avec son wishbone en teck. C’est cette même année qu’il pose ses valises sur la presqu’île de Quiberon, trouvant là le cadre parfait pour sa passion des sports nautiques, même s’il affirme que « ce n’est pas vraiment du sport, c’est surtout un loisir ! » Il faut pourtant bien être un sportif accompli, et certainement aussi un précurseur dans l’âme, pour se laisser séduire dès 1996 aux toutes premières Wipika des frères Legaignoux. Étienne Graindorge devient ainsi certainement l’un des pionniers du kitesurf local. Une passion transmise à son fils et ses petits-enfants Et quand les foils débarquent, il saute une fois de plus sur l’occasion ! « Ça permet de sortir dès 10 nœuds de vent, et c’est plus doux, moins physique. Et à mon âge, c’est appréciable », confie-t-il avec le sourire. Newsletter Aujourd'hui en Bretagne Du lundi au vendredi à 19h, les faits marquants du jour en Bretagne Adresse e-mail Nos autres newsletters