Romain Bardet, la triste confirmation

Présent au sein du peloton depuis quatorze ans, Romain Bardet a choisi de s'arrêter après le Tour d'Italie 2025. Il l'a confirmé une fois encore. Il est l’un des coureurs cyclistes dont le visage et le nom sont les plus connus du grand public. Romain Bardet a vécu et partagé quelques grands moments tout au long de sa carrière, notamment sur un Tour de France auquel il a participé à onze reprises. Vainqueur du maillot à pois en 2019 et porteur du maillot jaune un jour durant en 2024, il a choisi de prendre sa retraite cette année. Et il a confirmé cela cette semaine. Le coureur de la PicNic Post NL a évoqué le sujet vendredi en marge du Tour des Alpes. « Le compte à rebours s’égrène irrémédiablement. […] Que le terme approche, on me le rappelle en permanence mais ce n’est pas quelque chose qui m’affecte. » Désireux de briller une dernière fois sur un Tour d’Italie qu’il affectionne et sur lequel il sent qu’il a encore quelque chose à faire, le natif de Brioude a parlé de cette course. « C’est une des seules courses où je pense pouvoir accomplir mieux que ce que j’ai déjà accompli par le passé. C’est surtout là, ma grande motivation. » Lors de cette entretien accordé à la chaîne L’Équipe, Romain Bardet a laissé poindre l’envie de s’offrir un dernier Giro de qualité. Et pourquoi pas la jouer placé au général, même si ce n’est plus forcément l’objectif premier. Romain Bardet content de s’arrêter « C’est vrai que jouer un Top 10 sur un grand tour, ce n’est pas ce qui me passionne maintenant. Une des vraies motivations pour être sur le Giro c’est de le faire avec Max Poole parce que c’est un jeune qui a beaucoup de talent, qui est en devenir et qui je pense va avoir un vrai rôle dans les années à venir. Donc être là pour l’épauler. » Romain Bardet a conclu en assurant qu’il partirait « sans amertume ni nostalgie », lui qui estime en avoir « bien profité et exploité l’essentiel de (ses) capacités ». Interrogé une dernière fois pour savoir s’il était heureux de s’arrêter, le quadruple vainqueur d’étapes sur la Grande Boucle a terminé par un « oui » franc et massif.