Impôts. Quels revenus immobiliers devez-vous déclarer ?

La totalité des loyers reçus pour la location de vos biens non meublés est soumise à l’impôt sur le revenu, mais la règle d’imposition diffère suivant le montant de vos recettes annuelles. Vous louez un non-meublé Si les recettes des loyers bruts perçus par tous les membres du foyer fiscal ne dépassent pas 15 000 €, vous relevez du régime micro-foncier qui vous donne droit à un abattement systématique pour charges de 30 %. Autre avantage : votre déclaration est simplifiée. Vous n’avez pas à remplir le formulaire n° 2044, mais simplement inscrire vos loyers bruts sur la déclaration principale n° 2042. Notez qu’à quelques exceptions près, le micro-foncier ne s’applique pas lorsque l’un ou plusieurs de vos biens sont loués dans le cadre de régimes spéciaux ou bénéficiant d’un avantage fiscal. Si vous estimez avoir supporté des charges dont le montant dépasse l’abattement de 30 % (d’importants travaux de rénovation énergétique, par exemple), vous êtes en droit d’opter pour le régime réel. Attention à bien conserver tous vos justificatifs et factures et à prendre en compte que cette option est irrévocable pour une période de trois ans. Ce régime réel devient systématique dès lors que vos revenus locatifs excèdent 15 000 € par an, et vous devez alors déterminer vous-même votre résultat foncier. Vous cocherez donc la case « revenus fonciers » et devrez préciser si vos revenus relèvent de la déclaration n° 2044 ou n° 2044 spéciale, le résultat de vos calculs devant être reporté sur la déclaration n° 2042. Quel que soit votre régime, ne déclarez pas les loyers que vous n’avez pas perçus en 2024. En revanche, vous devez déclarer ceux perçus en avance sur 2025 ainsi que les sommes versées par votre locataire au titre de supplément de loyer.