Actualité : Les effets écologiques de l'IA sont encore méconnus mais l'administration Trump n'en a rien à faire

© Shutterstock/Phil Mistry Le rapport identifie plusieurs éléments préoccupants qui entourent le développement incontrôlé et l’utilisation massive de l’IA. Parmi les risques, le bouleversement du marché du travail, la désinformation et l’émergence de nouvelles menaces pour la sécurité nationale. Les experts du GAO alertent aussi sur la protection des données personnelles, les vulnérabilités et les biais algorithmiques qui pourraient fortement affecter notre tissu social et culturel. Publicité, votre contenu continue ci-dessous L'impact méconnu de l'IA sur l'écologie et l'humain La consommation énergétique représente un autre sujet d’inquiétude majeur alors qu’être poli avec ChatGPT est coûteux pour la planète. L’entraînement des modèles d’IA et leur fonctionnement en continu génèrent une utilisation considérable d’électricité, des émissions de carbone élevées et une utilisation importante de l’eau. Le rapport indique que les recherches se concentrent principalement sur l’impact environnemental pendant la phase d’entraînement et délaissent l’analyse des effets liés à l’utilisation continue. La situation est aggravée par le manque de transparence des entreprises IA. Le GAO souligne que l’absence de données techniques essentielles communiquées par les acteurs privés entrave la recherche environnementale et complique l’évaluation objective des IA, même celles conçues pour être bénéfiques. L'administration Trump ignore les avertissements L’administration Trump ne réfrène pas cette dynamique et accélère l’intégration de l’IA au sein des institutions fédérales. Elon Musk, à la tête du controversé Department of Government Efficiency (DOGE), participe activement à cette politique. Le président étasunien a signé un décret pour établir une commission dédiée à l’éducation à l’IA dans le but de favoriser son adoption par les enseignants et élèves du pays. L’initiative du président Trump s’inscrit dans une logique d’annulation des garde-fous posés par l’administration Biden. Donald Trump et son vice-président, J.D. Vance, affirment leur ambition de conserver la domination étasunienne dans le secteur de l’IA en rejetant toute forme de "réglementation excessive". Les États-Unis ont donc refusé de signer plusieurs accords internationaux, dont la récente déclaration du sommet de Paris sur l’IA. Le Royaume-Uni a adopté la même position. L’orientation politique de l’administration Trump est en lien avec le désengagement du pays dans la lutte contre le changement climatique avec le retrait de l’accord de Paris et la réduction drastique des financements alloués à la recherche scientifique, alors qu’Emmanuel Macron souhaite accueillir les chercheurs étasuniens qui fuient Donald Trump. Pendant ce temps, le président étasunien renforce ses liens avec les géants de l’IA comme Elon Musk de xAI et Sam Altman d’OpenAI, deux soutiens financiers de poids. Publicité, votre contenu continue ci-dessous