L’automobiliste qui a été intercepté par la gendarmerie, vendredi 25 avril, en fin de matinée, dans le centre-ville de Guingamp, a été présenté au parquet de Saint-Brieuc, ce dimanche 27 avril, et jugé selon la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Il était poursuivi pour conduite en état d’ivresse : le dépistage d’alcoolémie pratiqué sur lui a révélé un taux de 2,96 g/l de sang, mais aussi pour de multiples infractions au code de la route. L’homme avait été repéré par des automobilistes près du Merzer sur la D9, pour sa conduite anormale et la gendarmerie alertée. Une patrouille avait alors tenté de l’intercepter. Mais après avoir fait semblant d’obtempérer, le conducteur a repris la route. Pour échapper aux gendarmes, il a grillé un feu rouge, roulé sur un trottoir manquant de peu de blesser des passants, percuté un véhicule en stationnement et du mobilier urbain, avant de perdre le contrôle de son véhicule dans la rue Notre-Dame, contre un muret de sécurité. Causant au passage une belle frayeur aux piétons, nombreux en ce jour de marché. Placé en cellule de dégrisement, vendredi, le trentenaire a reconnu les faits lors de sa garde à vue. Le Guingampais, dont le casier judiciaire porte déjà une mention, a été condamné à 18 mois de prison, dont 12 mois assortis d’un sursis probatoire de deux ans. Son incarcération immédiate a été ordonnée à la maison d’arrêt de Saint-Brieuc. Sa peine est assortie d’une obligation de soins et d’un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Il devra, en outre, travailler ou suivre une formation.