Les faits se sont déroulés trois ans plus tôt en Suisse, dans le canton des Grisons, à l'est du pays, comme le raconte le média suisse Blick. Le 20 février 2022, Bernadette Bandelier, 65 ans, est sur une route de montagne, de retour après une course hippique. Elle transporte des chevaux. Tout comme un ami à elle qui circule sur la même route. A un moment, la police les arrête. Ils roulent à une vitesse trop lente: entre 15 et 20km/h. Ils reçoivent une amende de 300 francs suisses (320 euros). Cette dernière est portée à 720 francs (830 euros) avec les frais. Près de deux heures de contrôle Les deux amis ont été dénoncés à la police par un appel anonyme. Une file de 175 voitures se serait formée derrière eux. Sauf que c'est une zone où trois cols se rejoignent et souvent embouteillée. Alors qu'ils ont toujours les cheveux à l'arrière, les deux amis sont contrôlés pendant "près de deux heures" par "-6 degrés". Lorsqu'il reçoit l'amende de 780 francs suisses quelques mois plus tard, son ami contacte sa protection juridique qui lui conseille de faire appel. Il obtient gain de cause car "aucune preuve n'est apportée". Bernadette dépose également plainte mais cette dernière est rejetée. Son amende grimpe à 2.500 francs (2.600 euros). Elle entame une procédure judiciaire mais des problèmes de santé la conduisent à retirer son opposition à l'amende. Les frais montent à près de 2.500 francs. Ne disposant pas de ressources financières suffisantes, elle demande l'exonération. Sans succès. Depuis le début de l'année, elle rembourse 50 francs par mois, "alors que je n'ai absolument rien fait de mal", explique-t-elle à nos confrères.