OM : De Zerbi, son craquage face aux journalistes !

Hugo Chirossel - Journaliste Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL. Après la victoire obtenue face à Brest (4-1) dimanche soir, Roberto De Zerbi a une nouvelle fois été interrogé en conférence de presse sur la mise au vert de l’OM à Rome. L’occasion pour le technicien italien de mettre les choses au clair, lui qui n’a pas apprécié les commentaires de certains journalistes qui doutaient de l’utilité de cette initiative. La semaine dernière, c’est à Rome, où les Olympiens retourneront mardi, que l’OM a préparé la réception de Brest dimanche soir. Ce qui s’est avéré payant, Marseille s’étant largement imposé face aux Brestois (4-1). Pourtant, de nombreux observateurs ont exprimé leurs doutes à propos de cette longue mise au vert, sur laquelle Roberto De Zerbi a une nouvelle fois été interrogé en conférence de presse à l’issue de la rencontre. « Vous m'avez vraiment pris la tête avec ça » L’occasion pour l’entraîneur de l’OM de régler ses comptes avec les journalistes : « Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise question. Toute la semaine, vous n'avez parlé que de ça, le stage, la mise au vert, le fait qu'il fallait que je rentre chez moi, dans mon pays, les spaghettis... Vous m'avez vraiment pris la tête avec ça. J'ai toujours fait les choses différemment. Je n'ai jamais été quelqu'un qui devait suivre le courant. J'ai toujours été à contresens, comme disait le pape François. Je pense que quand quelqu'un a des idées, il faut les suivre, peu importe ce que pensent les autres. Vous en avez beaucoup parlé sur les sites, qu'on allait à Rome, etc. Pourquoi on est allé à Rome ? Parce que je n'ai pas trouvé ici, près d'ici, à Cannes, à Saint-Tropez ou à Montpellier, de structures pour pouvoir nous enfermer, pas comme dans un monastère, mais pour pouvoir nous concentrer sur cet objectif d'atteindre la Ligue des champions. Si on se penche sur les 10 dernières années, je crois que l'OM ne s'est qualifié que trois fois. » « Il n'y a pas de punition » Roberto De Zerbi a ajouté : « Ce n'est pas comme si c'était quelque chose d'acquis chaque année. Et nous, on y tient vraiment. Donc, j'ai essayé vraiment de garder cette concentration, ce focus sur Brest, Brest, Brest. Maintenant, à partir de mardi, ce sera Lille, Lille, Lille. Il n'y a pas de secret, il n'y a pas de punition. Je n'ai jamais puni mes enfants, donc je ne le ferai pas avec l'équipe non plus. Le but n'était pas d'imposer quelque chose, je n'ai jamais été quelqu'un qui suivait beaucoup les règles, donc je ne pense pas que ce serait juste d'en imposer non plus. C'était ça Rome, et si vous posez la question aux joueurs, s'ils sont honnêtes, ils vous répondront et vous en parleront. C’est la vérité, amen. »