Dans : Ligue 1. Par Guillaume Conte La relégation de Montpellier en Ligue 2 est officielle, et elle ne surprendra personne tant le club héraultais a renoncé à suivre le rythme financier de la Ligue 1. Montpellier a paradoxalement arrêté sa série de défaites ce week-end avec un match nul contre Reims (0-0). Mais dans ce même week-end, le club héraultais a été relégué en raison du match nul du Havre face à Monaco. Plus de 10 ans après la dernière remontée, le MHSC paye des moyens financiers limités, et un budget plombé par la diminution drastique des droits télés. Laurent Nicollin, le président, qui a été un soutien sans faille à Vincent Labrune dans ses batailles pour sa réélection et pour les droits TV, en fait donc terriblement les frais. Sur les simples droits télévisuels, Montpellier a perdu 12 millions d’euros, ce qui a empêché de recruter. Le fils de « Loulou » Nicollin a fait savoir qu’il ne pouvait pas remettre éternellement de l’argent dans les caisses, et a donc décidé de laisser vivre le club, avec des grandes chances de descendre en Ligue 2 à la fin de la saison. Ce qu’il s’est passé résume le Midi Libre ce lundi. ⚽️ 𝑴𝑯𝑺𝑪 𝟎-𝟎 𝑺𝑫𝑹 Pour la 31ème journée de Ligue1 McDonald’s, match nul 0-0 à la Mosson face à Reims.#MHSCSDR pic.twitter.com/ETNks1nEHJ — MHSC (@MontpellierHSC) April 27, 2025 Le quotidien sudiste rappelle que le MHSC n’appartient pas à un pays étranger ou un investisseurs aux poches pleines, et ne pouvait donc pas lutter. « On a réussi à faire ce qu’on avait dit à la DNCG. Car si on ne vend pas Tamari et certains joueurs, c’est peut-être le dépôt de bilan. La holding familiale peut abonder, mais ce n’est pas extensible. La société fait des résultats positifs, mais ne ramène pas non plus des milliards. Il me faut deux ou trois ans pour assainir financièrement le club », a livré Laurent Nicollin, conscient qu’à l’heure actuelle, Montpellier ne pouvait plus lutter à armes égales avec les autres clubs de Ligue 1. Ce sera donc direction la Ligue 2, avec un plan social à la clé dans l’administratif. Et la volonté de se maintenir aussi à l’étage en-dessous, car un club comme Clermont, arrivé de Ligue 1, est actuellement en grand danger de descendre en National dès la saison suivante.