La tempête tropicale Debby a frappé le Québec en août 2024 causant de nombreux dégâts. (Mathieu Maisonneuve/Archives La Presse Canadienne) L’année 2024 n’a pas été de tout repos pour les assureurs. L’ouragan Debby, qui a déferlé sur le Québec le 9 août, a causé des millions de dollars en dommages. Sur l’ensemble de l’année, Promutuel a versé 95,4 millions en indemnités à ses membres. À l’échelle du Canada, les réclamations ont totalisé 8,5 milliards, faisant de 2024 l’année la plus coûteuse de l’histoire. Malgré tout, Promutuel a su tirer son épingle du jeu grâce à une approche fondée sur la proximité avec ses membres, un principe clé de son modèle mutualiste. «Les gens ont besoin, dans un contexte économique difficile, d’avoir des valeurs refuges. Nous visons une performance élevée, sans être soumis aux pressions trimestrielles des actionnaires ni aux contraintes des marchés boursiers», souligne la PDG de Promutuel, Geneviève Fortier. La PDG de Promutuel, Geneviève Fortier. (Frédérique-Ménard-Aubin/Frédérique-Ménard-Aubin) Selon elle, l’assurance doit demeurer accessible pour les membres assurés. «Je suis convaincue qu’un modèle comme le nôtre permet la responsabilisation des assurés. C’est ce qui nous permet d’offrir des primes compétitives», affirme-t-elle. Cette approche humaine a porté ses fruits en 2024. Promutuel a enregistré une croissance de 11,6 % de ses primes brutes souscrites, atteignant 1,308 milliard. Le nombre de membres a également progressé avec 14 000 nouvelles adhésions. Des sinistres de plus en plus lourds Mais cette croissance s’inscrit dans un environnement de plus en plus difficile pour l’ensemble de l’industrie, avec une explosion du coût des sinistres, notamment en raison des événements climatiques extrêmes. Face à ces bouleversements, Promutuel privilégie une stratégie axée sur la prévention et l’accompagnement de ses membres, tant en agriculture qu’en habitation. «Nous travaillons avec les agriculteurs depuis longtemps sur l’aspect prévention, que ce soit au niveau électrique, des toitures ou des matériaux utilisés», énumère Mme Fortier. Selon elle, la meilleure façon de se prémunir contre les catastrophes naturelles est d’investir collectivement dans la prévention. «Prenons l’exemple des zones inondables. On ne pourra jamais changer la donne à court terme; c’est la réalité. Les niveaux d’eau continueront à monter. Mais on peut aider les résidents à se relocaliser et à réfléchir soigneusement avant d’investir dans des propriétés situées dans ces zones», explique-t-elle. Comment bien choisir son assurance Dans cet environnement complexe, comprendre son contrat d’assurance devient essentiel. Quatrième plus grand assureur au Québec, Promutuel a été l’assureur grand public le plus recommandé en 2024. «Comme employeur, nous figurons aussi parmi le top 60 mondial», se réjouit Geneviève Fortier. Pour elle, la grande force de Promutuel réside dans sa proximité avec ses membres assurés. «Nous avons 13 sociétés mutuelles réparties sur tout le territoire québécois. Nous connaissons parfaitement les régions et les villes où nous intervenons», souligne-t-elle. «Nous ne sommes pas là seulement pour vendre une assurance. Cela se reflète dans nos résultats. Nos taux de satisfaction et de rétention sont très élevés. Lors de l’ouragan Debby, nous avons été très rapides pour répondre aux réclamations», ajoute-t-elle. Avant de souscrire une assurance, Mme Fortier encourage les assurés à préparer une liste de questions et à discuter avec leur agent. Elle recommande également de s’informer s’il existe des éléments importants auxquels ils n’auraient pas pensé. «Vous pouvez notamment demander quels types de garanties les résidents de votre secteur souscrivent généralement. Et tant que vous n’avez pas de réponses claires à toutes vos questions, continuez à échanger avec votre agent. «Son rôle consiste à vous donner toute l’information nécessaire pour assurer votre protection», insiste-t-elle. Geneviève Fortier invite enfin les Québécois à consulter le site du Bureau d’assurance du Canada – Québec pour apprendre à poser les bonnes questions.