C’est Devant une foule d’élus et autres officiels particulièrement dense que les nouveaux locaux de la brigade territoriale de gendarmerie ont été inaugurés hier. Pas peu fier d’accueillir cette caserne et ses 24 hommes et femmes, le maire de Puget-sur-Argens, Paul Boudoube, a rappelé l’implication de sa municipalité dans la concrétisation de ce projet. "Après avoir acheté plusieurs parcelles potentiellement mobilisables, nous avons finalement jeté notre dévolu sur cette ancienne parcelle de l’Armée coloniale. Nous avons également acquis des terrains adjacents qui permettront, plus tard, d’aménager des espaces verts, des agrès de musculation ou encore des installations pour les enfants de la gendarmerie". Des interventions plus rapides en ligne de mire Et l’édile de souligner "l’effort financier considérable consenti par notre commune pour cet édifice dont le coût dépasse les sept millions d’euros". Dans les faits, la caserne est entrée en service le 20 février dernier à la suite de l’installation des 22 sous-officiers et des deux gendarmes adjoints volontaires dans les appartements jouxtant ces locaux. Un programme immobilier faisant partie intégrante du projet. "La modernité des infrastructures et équipements dont dispose désormais notre gendarmerie est un atout précieux. Grâce à ces outils performants, les gendarmes seront mieux armés pour lutter contre la délinquance, prévenir les risques et intervenir rapidement en cas de besoin", a ponctué le premier édile pugétois. En effet, le principal objectif poursuivi par la création de ces locaux est de permettre à la gendarmerie une couverture plus efficace des communes concernées par cette brigade. À savoir Puget-sur Argens, Roquebrune-sur-Argens et Les Adrets-de-l’Estérel. Des premiers résultats positifs Pour mémoire, les locaux de la brigade étaient jusqu’ici situés à Fréjus, alors que cette ville relève de la compétence de la police nationale. "Un paradoxe dans l’organisation de la sécurité qui existe encore dans certains territoires mais qui est difficile à expliquer aux citoyens. Surtout, il fallait réduire les délais d’intervention et les chiffres montrent que le renforcement de la proximité avec la population est payant", a assuré pour sa part le préfet du Var, Philippe Mahé. Ce dernier appuyant sont propos en révélant les chiffres positifs de ce début d’année 2025 en matière de sécurité. À savoir "une baisse des atteintes aux personnes de 8,5% à Puget, de 26% à Roquebrune et de 40% aux Adrets". De même, le représentant de l’état dans le Var a souligné une "hausse de la présence sur la voie publique de plus de 20% à Puget-sur-Argens sur le premier trimestre de cette année".