Les traînées du système de défense aérienne israélien « Dôme de fer » tirent pour intercepter des projectiles lancés depuis le Yémen. (Jérusalem) L’armée israélienne a annoncé samedi avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen, dont le lancement a déclenché les sirènes d’alerte aérienne à Jérusalem et dans d’autres régions d’Israël, les rebelles yéménites houthis faisant pour leur part état de plusieurs frappes américaines sur leurs positions. Agence France-Presse « A la suite de sirènes qui ont retenti il y a peu de temps dans plusieurs régions d’Israël, un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté », a indiqué l’armée israélienne dans un bref communiqué sur Telegram. Une journaliste de l’AFP à Jérusalem a entendu les sirènes retentir au milieu de la nuit. Aucun détail sur le lieu de l’interception du missile n’était disponible dans un premier temps. De son côté, l’agence officielle des houthis, Saba, a fait état dans la nuit de vendredi à samedi de frappes, qu’elle a attribuées aux États-Unis, sur la capitale Sanaa, le district voisin de Bani Hashish et celui de Khab al-Shaaf (nord), sans plus de précisions. Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, les houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont mené des dizaines d’attaques avec des missiles et des drones contre Israël. Les houthis ont également pris pour cible des navires qu’ils estiment liés à Israël en mer Rouge, une zone essentielle pour le trafic maritime mondial. Les États-Unis, sous la présidence de Joe Biden, avaient commencé en janvier 2024 à frapper les positions des houthis pour les contraindre à cesser leurs tirs. La campagne s’est intensifiée après le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Le Pentagone a indiqué fin avril avoir frappé plus de 800 cibles au Yémen depuis mi-mars, tuant des centaines de « combattants » parmi les rebelles houthis, dont des membres de leur direction.