Le Palestinien, qui a remporté l’Oscar 2025 du meilleur documentaire pour « No Other Land », a dénoncé la violence des colons israéliens qui « empire » en Cisjordanie. PALESTINE - « La violence des colons se poursuit ». Face à l’ONU, le réalisateur palestinien Basel Adra a lancé un cri d’alarme pour dénoncer la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée, jeudi 3 mars. Une situation chroniquée dans le documentaire No Other Land, qui lui a valu un Oscar, et dont il a assuré qu’elle ne faisait qu’« empirer » pour des villages comme le sien. Comme vous pouvez le voir dans les vidéos ci-dessous, Basel Adra a reçu une standing ovation dans une grande salle de conférences des Nations Unies, à la fin de la projection du film qu’il a coécrit et qui a été sacré meilleur documentaire lors des Oscars 2025 à Los Angeles début mars. Le réalisateur était invité par le Comité de l’ONU pour l’exercice des droits inaliénables des Palestiniens. Il a expliqué que son œuvre, destinée « à faire connaître au monde que nous vivons sur cette terre », a connu « un succès dépassant nos espérances ». « Mais après avoir gagné un Oscar, nous sommes revenus à la même réalité, et cela ne fait qu’empirer », a déclaré Basel Adra. Malgré son prix, No Other Land n’a toujours pas trouvé de distributeur aux États-Unis et n’est diffusé que dans quelques salles. La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. Le film, coréalisé avec l’Israélien Yuval Abraham, chronique le déplacement forcé de Palestiniens par les soldats israéliens et les colons à Massafer Yatta, une région de Cisjordanie occupée qu’Israël a déclarée zone militaire restreinte dans les années 1980. Il montre les bulldozers démolissant les maisons ou les murs d’une école, et documente les provocations et les attaques parfois violentes des colons qui habitent aux alentours. Après une longue bataille judiciaire, la Cour suprême a donné raison en 2022 à l’armée israélienne, dans une décision ouvrant la voie à l’expulsion des habitants des huit villages installés dans cette région. « La violence des colons se poursuit […] presque chaque jour il y a des attaques de colons sur Massafer Yatta et dans tout le reste de la Cisjordanie », a dénoncé Basel Adra. Il y a quelques jours, un autre réalisateur du film, le Palestinien Hamdan Ballal, a dénoncé « une agression brutale » des colons dont il a été victime, un épisode au cours duquel il a été arrêté pour « avoir lancé des pierres », selon la police israélienne. Des ONG de défense des droits humains affirment que ces attaques en Cisjordanie ont considérablement augmenté depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, qui occupe la zone depuis 1967. Près de 500 000 Israéliens y vivent dans des colonies illégales au regard du droit international. À voir également sur Le HuffPost : La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. plus : avec AFP Inscrivez-vous aux newsletters du HuffPost et recevez par email les infos les plus importantes et une sélection de nos meilleurs articles En vous inscrivant à ce service, vous acceptez que votre adresse mail soit utilisée par le Huffington Post, responsable de traitement, pour la gestion de votre inscription à la newsletter. Conformément à la loi du 06/01/1978 modifiée et au Règlement européen n°2016/679/UE du 27/04/2016, vous bénéficiez d’un droit d’accès, de modification, de portabilité, de suppression et d’opposition au traitement des informations vous concernant, que vous pouvez exercer auprès de dpo@g