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Le Monde avec AFP et Reuters Temps de Lecture 3 min. Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghtchi, et une délégation de négociateurs ont quitté Téhéran, samedi 12 avril, pour se rendre à Oman avant de rares pourparlers avec les Etats-Unis, selon l’agence de presse officielle IRNA. Abbas Araghtchi et l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, doivent mener à huis clos des discussions aux enjeux considérables sur le dossier du nucléaire iranien à Mascate, capitale d’Oman, pays du Golfe voisin de l’Iran. Le président américain, Donald Trump, a menacé d’une opération militaire américaine en cas d’échec de la diplomatie. La veille, l’Iran a assuré donner « une véritable chance à la diplomatie ». « L’Amérique devrait apprécier cette décision, qui a été prise en dépit de sa rhétorique hostile », a déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Esmaeil Baghaei. « Nous avons l’intention d’évaluer les intentions et le sérieux de l’autre partie samedi et d’ajuster nos actions en conséquence », a-t-il ajouté, en assurant que l’Iran aborderait les pourparlers sans « préjugé ». « Loin de se donner en spectacle et de se contenter de parler devant les caméras, Téhéran cherche un accord sérieux et équitable », a assuré de son côté Ali Shamkhani, un conseiller de haut niveau du Guide suprême, Ali Khamenei. « Je veux que l’Iran soit un pays merveilleux, grand et heureux. Mais il ne peut pas avoir d’arme nucléaire », a affirmé, de son côté, vendredi, le président américain, Donald Trump, à bord de l’avion Air Force One en route pour sa résidence de Floride. Steve Witkoff était en visite vendredi en Russie, un pays allié de l’Iran, après des consultations au niveau des experts qui se sont tenues mardi à Moscou entre la Russie, la Chine et l’Iran. « Je pense que notre position commence par le démantèlement de votre programme. C’est notre position aujourd’hui », a déclaré M. Witkoff au Wall Street Journal, en parlant du message qu’il entend livrer aux Iraniens. « Cela ne veut pas dire, d’ailleurs, qu’à la marge nous n’allons pas trouver d’autres moyens pour tenter de parvenir à un compromis entre les deux pays », a-t-il ajouté, en soulignant que la « ligne rouge » pour Washington était « la militarisation de votre capacité nucléaire ». La durée et le format des pourparlers d’Oman restent incertains : l’Iran s’est dit ouvert à des négociations indirectes, refusant tout dialogue direct sous la pression. Donald Trump a, lui, annoncé des négociations « directes » avec Téhéran. « Je veux le dire très clairement : il s’agira de discussions directes (…) le président croit en la diplomatie, dans les négociations directes (…) dans une même pièce », a insisté, vendredi, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt. Un éventuel accord remplacerait celui conclu en 2015 entre l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni) et l’Allemagne, accord qui prévoyait la levée de certaines sanctions internationales en échange d’un encadrement du programme nucléaire iranien. Il était devenu caduc après le retrait des Etats-Unis en 2018 du fait de Donald Trump, qui avait rétabli les sanctions américaines. En représailles, l’Iran a pris ses distances avec le texte et accéléré son programme nucléaire. Il a notamment accru son niveau d’enrichissement de l’uranium jusqu’à 60 %, très au-dessus de la limite de 3,67 % imposée par l’accord de 2015, se rapprochant du seuil de 90 % nécessaire à la fabrication d’une bombe atomique. Ces pourparlers s’ouvrent après des semaines de guerre des mots entre les deux pays, alors que l’Iran cherche à obtenir une levée des sa