La série revient ce lundi 14 avril sur la plateforme Max pour une saison 2 sous très haute tension. Mais ce n’est pas tant aux « infectés » qu’on le doit. SÉRIES TÉLÉ - C’est la saison des champignons. Pas celle des cèpes et des morilles, mais celle du cordyceps. The Last of Us revient sur Max le dimanche 14 avril. Après plus de deux ans d’attente, les téléspectateurs vont enfin retrouver Ellie et Joel dans une Amérique dévastée par l’apocalypse et les « infectés ». Mais dans cette 2e saison de l’adaptation du jeu vidéo culte, les zombies sont loin d’être les plus menaçants. Nous avons vu les sept épisodes de cette nouvelle saison d’une traite, ou presque. Et ils nous ont, peut-être plus encore que ceux de la première saison, bluffés. C’est dire si une fois encore, les showrunners ont gagné leur pari très risqué en adaptant la suite du jeu vidéo culte. Sans rien dévoiler de l’intrigue, que connaissent déjà celles et ceux qui ont joué à The Last of Us Part II, ce qu’on peut dire c’est qu’elle laisse la part belle à l’humanité, dans ce qu’elle a de meilleur, mais surtout de pire. La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. The Last of Us reprend après un bond dans le temps. On retrouve Ellie (Bella Ramsey) et Joel (Pedro Pascal) 5 ans après les évènements qui avaient clôturé la première saison. La jeune femme immunisée et l’ancien contrebandier qui l’a adoptée sont désormais bien installés à Jackson. Mais leur quotidien dans la communauté prospère dirigée par Maria (Rutina Wesley) et Tommy (Gabriel Luna) le frère de Joel, est chamboulé à jamais lorsque des « fantômes » de leur passé font surface. Rassurez-vous, cette seconde salve d’épisodes n’exclut pas totalement du scénario des infectés, ces êtres humains mutants aux excroissances répugnantes. Ils sont toujours aussi rapides et assoiffés de sang, et l’un des épisodes nous réserve même un spécimen particulièrement repoussant. Mais ils ne sont pas centraux et appartiennent désormais presque au décor. Ce que les scénaristes ont mis en avant, plus encore que dans la 1ère saison, ce sont les rapports humains complexes qui se jouent dans cette réalité effrayante. Ceux internes à la communauté, qui lient Ellie et Joel, Ellie et sa meilleure amie Dina (Isabela Merced) ou Joel et son frère Tommy. Des liens qu’analyse la psy de Jackson, Gail, incarnée par une Catherine O’Hara comme à son habitude exceptionnelle. Mais pas seulement. La saison 2 de The Last of Us ajoute en effet progressivement sur l’échiquier de nouveaux « joueurs », de nouvelles communautés avec lesquelles les héros doivent composer (et lutter). Exit les « Fireflies », il y a les Wolfs, groupe militaire aux méthodes radicales mené par le très placide Isaac (Jeffrey Wright) et dans lequel évolue Abby (Kaitlyn Dever), personnage central de cette saison s’il en est. Il y a aussi les « Scars », comprenez les cicatrices, groupe de survivants fanatiques au visage scarifié adulant une mystérieuse prophétesse. Des hommes et des femmes non moins cruels dans leurs rapports avec les autres communautés, malgré leur prétendu pacifisme. Les morsures des infectés sont loin d’être la menace la plus effrayante de cette nouvelle réalité. Épisode après épisode, à coups de flashbacks parfois très lointains, de multiples fils se nouent et se dénouent entre les protagonistes pour faire monter la tension jusqu’à un final épique. Sans prendre le téléspectateur par la main, la série l’embarque de force dans un voyage brutal fait de trahison, de vengeance, de rancœur, mais aussi de loyauté et d’amour. Autant d’éléments qui vont à coup sûr profondément accrocher les abonnés, mais aussi les surprendre et les émouvoir aux larmes. Non, ce n’est pas un spoiler, c’est une promesse. À voir également sur Le HuffPost : La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. 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