Interrogé par l’autorité de la concurrence américaine sur la construction de son empire, Mark Zuckerberg a aussi vu quelques-unes de ses idées les plus folles révélées au grand jour à cette occasion. Mark Zuckerberg à la Meta Connect 2022 // Source : Meta Vous trouvez qu’il y a trop de pubs sur Facebook ? Et s’il n’y avait plus que ça ? Cette réalité alternative d’un Facebook rempli à 100 % de réclames criardes a été envisagée par son PDG, Mark Zuckerberg, note The Verge. Confronté aux autorités étasuniennes dans le cadre d’un procès pour abus de position dominante, le créateur de Facebook a été forcé d’expliquer ses idées les plus loufoques et surprenantes. Tout reprendre de zéro Pixel 9a : jusqu’à 415 € de remise* Achetez le nouveau Pixel 9a et recevez jusqu’à 415 euros en échange d’un téléphone éligible (prime promotionnelle de 150 euros incluse). Offre valable jusqu’au 12/05. En plus de cette idée de créer un fil dédié aux publicités, car elles « sont de même qualité que le reste du contenu », le patron de Facebook a aussi envisagé d’autres nouveautés pour relancer l’usage d’un Facebook vieillissant. Parmi celles-là, la plus surprenante est sans doute celle qui envisageait de supprimer les listes d’amis de tout le monde pour forcer les internautes à « tout reprendre de zéro » et ainsi conserver la « pertinence culturelle du réseau social ». L’idée d’opérer un tel nettoyage tous les ans avait même été évoquée. Rapidement mise de côté, la proposition aurait, dans la tête du PDG, pu être testée dans un petit pays pour éviter de créer des remous trop importants en cas de révolte des utilisateurs et utilisatrices. Il fera finalement l’inverse avec un flux 100% amis. Source : Unsplash – Solen Feyissa Toujours dans la longue liste des idées qui ne sont allées nulle part, le procès a fait ressortir la tentative avortée de Facebook de racheter Snapchat, mais aussi une proposition de cession pure et simple d’Instagram. Comme le raconte le Guardian, anticipant un procès pour abus de position dominante, le PDG a évoqué un potentiel divorce entre Facebook et Instagram en 2018, soit 6 ans à peine après son rachat. La crainte d’un démantèlement « Alors que la plupart des entreprises sont réticentes aux scissions, l’histoire montre que la plupart s’en sortent en fait mieux après », arguait alors Mark Zuckerberg. Le patron s’inquiétait alors d’une chance « non nulle » que le groupe doive faire face à des tentatives de démantèlement. Pour aller plus loin Facebook « n’hésitera pas » à se plaindre à Donald Trump en cas de problème avec l’Union européenne 7 ans après, l’avenir lui aura donc donné raison puisque le groupe Facebook, devenue Meta entre temps, pourrait bien être forcé de revendre WhatsApp et Instagram à l’avenir. Votre café et votre dose de tech vous attendent sur WhatsApp chaque matin avec Frandroid.