La dernière fois qu’il est venu en Europe, c’était en février à Munich, pour vilipender le Vieux Continent, accusé entre autres de ne pas défendre la «liberté d’expression» et d’avoir «un gros problème d’immigration». En marge de la conférence sur la sécurité dans la ville bavaroise, le vice-président américain, J.D. Vance, avait aussi pris le temps de rencontrer la cheffe du parti d’extrême droite AfD, Alice Weidel, à la veille des législatives allemandes. Le 18 avril, c’est en retrouvant une autre dirigeante de l’extrême droite européenne, l’Italienne Giorgia Meloni, que le numéro 2 américain a de nouveau débarqué en Europe. Et cela, moins de vingt-quatre heures après la visite de la présidente du Conseil des ministres à Washington. Il s’agit de la première venue d’un dirigeant européen après l’offensive douanière lancée le 2 avril par Donald Trump et, ses déclarations selon lesquelles, depuis cette date, les responsables du monde entier viennent lui «lécher le cul» pour obtenir des concessions.