Ça sent à plein nez les effluves de café de spécialité et de matcha latte. A Kawaa, avenue Daumesnil (XIIe arrondissement de Paris), Athénaïs, 29 ans, est face à la rue, plongée dans un roman d’une chroniqueuse anglaise sur la génération Y. Un mardi soir de la mi-avril, dans ce coffee-shop parisien, la data-analyst assiste à son premier Offline club, événement prônant la déconnexion le temps d’une soirée ou d’un brunch. «Aujourd’hui, c’est difficile de se concentrer. Notamment parce que j’aime traîner sur Instagram et YouTube et que l’algorithme m’a bien cernée, avance l’ingénieure, qui passe trois à quatre heures par jour en moyenne sur son portable. Donc, tant qu’il n’y a pas une force extérieure pour me le retirer des mains, c’est difficile de le laisser de côté.»