Oscar Piastri, ancien pilote honni, lorgne les cimes de la formule 1 et de son écurie McLaren

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Services Le Monde Services partenaires GUIDES D'ACHAT Suppléments partenaires Fort de deux succès en quatre courses depuis le début de la saison, l’Australien pourrait s’emparer de la tête du championnat du monde, dimanche lors du Grand Prix d’Arabie saoudite, au détriment de son équipier Lando Norris. Par Oscar Korbosli Temps de Lecture 3 min. Dans une autre vie, Oscar Piastri pourrait être aujourd’hui l’équipier de Pierre Gasly chez Alpine. Au lendemain de l’annonce du départ du double champion du monde Fernando Alonso de l’écurie française vers Aston Martin, en août 2022, Alpine officialise la promotion du pilote de réserve australien. Mais, quelques heures plus tard, Oscar Piastri dément l’information, dans un tweet ayant marqué la formule 1. « Sans mon accord, Alpine F1 a publié un communiqué de presse en fin d’après-midi indiquant que je piloterais pour eux l’année prochaine. C’est faux et je n’ai pas signé de contrat avec Alpine pour 2023 », détaille le champion du monde 2021 de formule 2. Plutôt que de rejoindre Alpine, qui a guidé sa carrière via son programme de jeunes depuis 2020, il signe un contrat pluriannuel avec McLaren, aux côtés du Britannique Lando Norris. Dans l’univers calfeutré de la formule 1, Oscar Piastri s’attire de nombreuses critiques, dont celle d’Otmar Szafnauer, alors dirigeant de l’équipe française, qui lui reproche notamment un manque « d’intégrité » ou du patron de Mercedes, Toto Wolff, qui croit au « karma et à l’honnêteté ». Près de trois ans plus tard, l’Australien semble loin de regretter son choix de carrière. Là où Alpine peine depuis plusieurs saisons à s’établir comme une place forte du paddock, McLaren dispose de l’une des meilleures monoplaces du circuit, et Oscar Piastri s’élancera en première ligne, dimanche 20 avril, du Grand Prix d’Arabie saoudite (19 heures), juste derrière le quadruple champion du monde Max Verstappen (Red Bull). Ses débuts en formule 1 n’ont pas été simples, en 2023. S’il enregistre ses deux premiers podiums (au Japon puis au Qatar), le pilote australien, qui a surclassé toutes les catégories de jeunes, fait pâle comparaison à côté de son coéquipier Lando Norris. Mais la phase d’apprentissage dans l’exigeante discipline qu’est la F1 peut prendre plusieurs années et il n’est pas rare que les rookies (débutants) fassent profil bas. Discret, le protégé de Mark Webber, un compatriote et ancien pilote Red Bull (2007-2013), démontre son talent lors de la saison 2024, en remportant son premier Grand Prix, en Hongrie, devant son partenaire. « Il a fait un travail fabuleux depuis qu’il est en F1, félicite, après la course, le septuple champion du monde, Lewis Hamilton. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne gagne. C’est une grande journée pour lui et il avait un rythme fabuleux. » Cette victoire en appellera une deuxième, à Bakou (Azerbaïdjan), où il dépasse de sang-froid le pilote Ferrari Charles Leclerc. Quatrième du championnat 2024, à 82 points du vice-champion du monde Lando Norris, le « robot » Oscar Piastri – fort de huit podiums – contribue au premier sacre constructeur de son équipe depuis 26 ans. Arrive la saison 2025, où McLaren ne dissimule pas ses progrès, forte d’une voiture de référence. Leader désigné de l’écurie britannique, Lando Norris affiche ses ambitions. Le pilote de 25 ans arrivé chez McLaren en 2019 est le favori pour mettre fin au règne de Max Verstappen, quadruple champion du monde en titre. « Je me suis prouvé l’année dernière que je peux gagner des courses, que je peux dominer un week-end et que je peux me battre contre les meilleurs du monde », prévient-il, en février. Dès la première course, il confirme son statut en s’imposant en Australie, alors que son équipier, longtemps 2e, part à la faute sous la pluie, devant ses supporteurs. Malgré ces débuts manqués, l’imperturbable Oscar Piastri s’est remobilisé, enchaînant deux succès en trois courses, dont un récital lors du dernier rendez-vous, le 13 avril à Bahreïn. Cet enchaînement lui a permis de recoller à trois points d’un Lando Norris en « manque d