La Firefly, une petite voiture électrique chinoise conçue par Nio, va bel et bien arriver en Europe pour concurrencer la Renault 5 électrique. On a déjà une date et quelques spécificités de la version européenne, mais reste à savoir si la France sera incluse. Capture d’écran du test de la Firefly par la chaîne Telescope // Source : Telescope Cela faisait partie du deal : Firefly, deuxième sous-marque de Nio après Onvo, est conçue pour compatible avec les goûts européens. Entre temps, les surtaxes douanières avaient mis un peu d’eau dans le gaz. Pour aller plus loin Voici la Firefly EV de Nio : la tueuse de Renault 5 qui va faire des étincelles en Europe Mais voilà que la Firefly (la voiture est éponyme avec la marque) est officielle en Chine à l’occasion du Salon de Shanghai. L’occasion de connaître les prix et les caractéristiques, mais aussi de prendre des nouvelles sur l’arrivée en Europe de la rivale des R5 E-Tech et autres Mini Cooper SE. Une arrivée à l’été Le média chinois CnEVPost a été convié à une table ronde, où le sujet de l’Europe a été évoqué. Qin Lihong, cofondateur et président de Firefly, a alors évoqué une arrivée entre juillet et août 2025 pour les versions à conduite à gauche, tandis que celles avec le volant à droite seront prêtes « pour octobre au plus tard ». Source : Firefly Firefly annonce une présence dans 20 marchés internationaux avant la fin de l’année 2025, mais se garde bien de les citer. Singapour sera parmi les premiers servis, tandis que le Royaume-Uni et l’Asie du Sud-Est auront droit aux conduites à droite, mais pas un mot sur le reste. Source : Firefly Évidemment, on aimerait savoir si la France fait partie des marchés retenus. Rappelons que Nio, maison-mère de Firefly, nous snobe, préférant vendre ses voitures électriques haut de gamme dans les pays d’Europe du Nord, ainsi qu’en Allemagne. Une version européenne un peu différente Ce lancement chinois est également l’occasion pour les médias locaux d’essayer cette petite Firefly. La vidéo de la chaîne Telescope, en particulier, apporte quelques informations intéressantes. Lien YouTube S’abonner à Frandroid Ce contenu est bloqué car vous n’avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par YouTube. Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l’usage étant opéré par YouTube avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l’amélioration des produits d’Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l’audience de ce site (en savoir plus) En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires. Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies. J’accepte tout Gérer mes choix Est-ce une bourde ou des informations officiellement communiquées par Firefly ? Toujours est-il que le présentateur, qui a travaillé pour Nio, annonce plusieurs points sur lesquels la version européenne diffèrera de celle vendue en Chine. Cela devrait se passer au niveau des équipements. Ainsi, « notre » Firefly devrait se passer de sièges en suédine, du hayon motorisé, ainsi que du toit vitré. L’idée, évidemment, étant de compresser les coûts – même si le présentateur estime un tarif à partir de 30 000 euros pour la citadine. Pour rappel, elle débute à 119 800 yuans en Chine, soit environ 14 300 euros. Source : Firefly Le reste des caractéristiques techniques devrait être identique. Pour rappel, la Firefly mesure 4 mètres de long pour 1,78 m de large, mais propose un coffre de 335 litres… et un coffre avant de 91 litres, rarissime pour la catégorie. La batterie de 42,1 kWh promet 420 km d’autonomie selon le cycle CLTC, ce qui devrait se traduire par environ 370 km une fois converti aux normes européennes WLTP. Et si la Firefly est compatible avec l’échange de batterie, sa petite taille oblige Nio à créer des stations de nouvelle génération, qui arriveront en Chine en 2026. L’Europe sera servie plus tard – si elle est servie un jour. Source : Firefly Cette petite Firefly a-t-elle une chance de percer en Europe ? Compliqué : tout est à créer. Entre l’image de marque, le réseau de distribution et d’entretien, Firefly aura du pain sur la planche pour espérer se faire une place au soleil parmi des poids lourds de la catégorie.