Attaque au couteau à Nantes : l’assaillant présumé avait appelé ses amis pour les prévenir qu’il allait “faire quelque chose”

Ce jeudi 24 avril 2025, Justin P. un lycéen de Notre-Dame-de-Toutes-Aides, à Nantes, poignarde plusieurs de ses camarades de classe, tuant l’une des victimes. Une autre est en urgence absolue. Peu de temps avant son passage à l’acte, il a adressé un “manifeste” à tous les élèves de son établissement dans lequel il tient des propos très violents et accuse “la mondialisation [qui] a transformé notre système en une machine à décomposer l'humain”. L'assaillant de l'attaque au couteau de Nantes a également pris soin de prévenir ses amis, comme le confie l’un de ses camarades, à nos confrères de TF1 : “Il nous a appelés, il nous disait ‘au revoir, je m'apprête à faire quelque chose et tout ça’. Et moi là aujourd'hui, j'apprends qu'il s'est passé ça. Et maintenant je sais pourquoi il m'a dit au revoir à moi et à nos collègues”, précise le jeune homme. Justin P., l'assaillant de l'attaque au couteau de Nantes, aurait évoqué des "idéaux nazis" Selon de nombreux élèves de l’établissement, le suspect âgé 16 ans a toujours été à part : “Ça faisait trois ans que j'étais dans cette classe. Il parlait d'idéaux nazis, de révolutions, etc. Encore, il nous disait des choses comme ça, où on se dit ‘ah oui, c'est bizarre quand même’. On n'a pas cru que ça allait prendre une telle ampleur”, confie l’une de ses camarades. Suite à l'attaque au couteau de Nantes, Bruno Retailleau et Elisabeth Borne se sont rendus sur place. Le ministre de l'Intérieur indique : "La Nation se tient aux côtés des familles des victimes. Personne ne peut se mettre à leur place. Perdre un enfant, c'est la pire des douleurs", assure-t-il. Bruno Retailleau et Elisabeth Borne présents sur les lieux du drame "Je suis totalement effaré de cette violence qui se déchaîne. On ne se résout pas à ce que ces lieux de vie deviennent des lieux d'ensauvagement” dénonce-t-il. François Bayrou, alors à Paris, a demandé "une intensification des contrôles mis en place aux abords et au sein des établissements scolaires". Il souhaite ainsi "des propositions concrètes en matière de prévention, de réglementation et de répression (...) des violences commises par des mineurs" d'ici à quatre semaines. Justin P. est quant à lui interné en psychiatrie. Il n’a pas été jugé apte à suivre sa garde à vue.